« Une plume pour le développement » : La Banque mondiale prime les lauréats
Le concours rédactionnel de la Banque mondiale, « une plume pour le développement » a fait ses lauréats ce 24 juin 2016. Lancée du 22 avril au 22 mai passé, cette seconde édition a connu une massive participation des élèves et étudiants qui ont disserté sur deux thèmes.
Deux catégories rédactionnelles étaient offertes aux candidats. La première « Emploi des jeunes : défis et solutions » était ouverte aux élèves et étudiants, et la seconde « Réseaux sociaux : avantages et inconvénients », exclusivement réservée aux élèves.
Deux thèmes d’intérêts, qui ont donné aux jeunes une occasion de réflexion et d’écriture afin d’apporter leur touche au développement de leur pays. « L’objectif de ce concours, faut-il encore le rappeler, est de donner la parole aux jeunes du Burkina Faso pour s’exprimer sur la problématique et les enjeux du développement durable dans leur pays », a précisé Cheick Kanté, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Il ressort des statistiques du jury que le premier thème l’a emporté sur le deuxième en termes de candidature. Le président du jury, Dr Dramane Konaté a en outre confié que des productions ont été rejetées : « La thématique relative à l’emploi a enregistré 83,52% de productions, alors que celle se rapportant aux réseaux sociaux est de 13,64%. Les rejets qui représentent 2,84% sont dus au non-respect des normes, aux cas de plagiat, aux textes manquants mais aussi une réflexion hors sujet ».
Environ 500 textes ont été enregistrés, mais 40 parmi eux ont bénéficié des prix ; et ce sont les trois meilleurs de chaque catégorie qui ont reçu les grands prix en jeu. Les trophées étaient de 1000, 750, et 500 dollars américains pour chacun des thèmes. Celui sur l’emploi a vu le sacre de Kaboré Wougo, étudiant à l’IBAM, et celui sur les réseaux sociaux a été remporté par un élève de Terminale du collège SJMK, Coulibaly Sie Rachide Boris.
Pour la question de l’emploi, la première solution suggérée par Kaboré Wougo, est de miser sur l’agriculture: « En termes de solutions que j’ai eu à proposer, j’ai parlé de la redynamisation du secteur agricole. Cela va consister à travailler à redéployer la page du secteur agricole ». De même, la culture d’entrepreneuriat ne doit pas être du reste selon lui.
Pour sa part, le représentant résident de la Banque mondiale a pris l’engagement que la réflexion sera menée « pour voir comment seront capitalisées toutes ces productions afin qu’elles puissent servir de référence à toute la jeunesse ». Il a en outre annoncé que le concours sera reconduit pour une troisième édition qui se tiendra « dans un futur proche ».
Issouf NASSA
Burkina 24
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