Promotion de l’environnement : Les efforts de la commune de Mané récompensés
Le Groupe d’études et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social au Burkina (GERDDES-Burkina) ne limite pas son champ d’actions qu’au seul secteur socio-économique. Ce vendredi 15 juillet 2016, le groupe a procédé à la remise du prix du meilleur bosquet au Cadre d’action unitaire (CUA) de Mané dans le Centre-Nord. Le faible taux de participation aux élections de 2012 dans les 12 communes concernées par le prix a prévalu à leur participation à la compétition.
L’appartenance du Burkina Faso à la zone sahélienne a en partie motivé les membres du groupe d’études et de recherche à sortir de son champ de prédilection de départ qu’est la promotion de la démocratie. La menace que constituent la désertification et les changements climatiques ont servi de motifs pour Léopold Somé, président du GERDDES-Burkina, pour mettre l’accent sur le reboisement pour encourager les structures délocalisées à s’investir pour la cause.
Le taux de réussite du bosquet de Mané est estimé de presque 100% par le Président du GERDDES. Cette réussite a valu à la commune le premier prix d’une valeur de deux millions de francs CFA. « Cela veut dire qu’il y a eu beaucoup d’efforts d’entretiens », juge Léopold Somé.
Salfo Ouédraogo, président du CUA de Mané, au nom du cadre s’est dit « très content » d’avoir été le premier lauréat du prix organisé par GERDDES. Le prix a été initié en 2012 dans le cadre du programme intitulé « Contribution à la consolidation de la démocratie participative dans douze communes de cinq régions du Burkina » et financé par Diakonia, l’ONG réunissant les « Hommes et femmes qui changent le monde ». Ces communes ont été sélectionnées au départ du fait du « faible taux de participation aux élections ».
Après avoir pris part au lancement du programme, lui et les autres membres du Cadre, ont décidé de planter des arbres fruitiers. Selon Salfo Ouédraogo, l’idée de planter ces arbres ne se résume pas qu’à la production des fruits. Les vertus pharmaceutiques des feuilles et écorces des plans mis en terre sont à prendre en compte. « On peut enlever pour soigner nos enfants. Il y a le néré et le goyavier. Souvent, ça traite beaucoup de maladies », a-t-il dit.
Une chose est d’avoir mis ces plants en terre, une autre est d’en prendre soin afin qu’ils puissent grandir et servir à tous à travers la lutte contre la désertification. « La suite, nous allons protéger nos arbres pour que ça puisse bénéficier aux populations environnantes et à la population de Mané », a laissé entendre le président du CUA de Mané.
Même vision du côté du GERDDES-Burkina. « Il ne suffit pas de planter, mais, il faut entretenir. Cela a été fait », note le président du groupe, qui assure ne pas vouloir se substituer aux techniciens du ministère de l’environnement, « qui ont choisi le meilleur prix ».
Oui Koueta
Burkina24
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