Engins d’enseignants incendiés par des élèves : Deux ans de prison ferme requis

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La crise qui a secoué le lycée Saint Joseph de la commune rurale de Gounghin, située à une trentaine de kilomètres de Koupéla dans le Centre-Est, en avril dernier n’a pas encore fini de faire parler d’elle. Trois élèves accusés d’avoir brûlé les engins des enseignants ont été traduits ce 11 août 2016 devant le tribunal de grande instance de Tenkodogo. A l’issue des plaidoiries des accusés, le procureur a requis 24 mois d’emprisonnement ferme contre les mis en cause.

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Oubda Assami, Oubda Noufou et Yougbaré Pascal sont les trois élèves du lycée Saint Joseph de Gounghin qui ont comparu ce matin au Tribunal de Grande Instance de Tenkodogo.

Ils sont poursuivis pour l’organisation d’une manifestation illicite et pour des actes de vandalisme ayant occasionné la destruction de biens privés. Pour ce faire, le parquet a estimé que c’est la loi anti-casse de 2008 qui doit s’appliquer. D’où la réquisition de 24 mois d’emprisonnement ferme contre les coupables.

Me Olivier Yelkouni se dit confiant quant à une issue heureuse pour ses clients
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Le conseil des élèves composé de deux avocats était dirigé par Me Olivier Yelkouni. Il a fait remarquer que « la loi anti-casse ne s’applique que lorsque la manifestation a été organisée sur une voie publique et que les actes de vandalisme commis sur cette même voie publique ». Pour le cas d’espèce, se défend-il, la grève a été organisée au sein du lycée Saint Joseph de Gounghin et les actes de vandalisme ont eu également lieu au sein dudit lycée.

L’avocat a plaidé pour la relaxe des élèves au bénéfice du doute pour l’infraction de « destruction de biens privés ». Pour lui, le tribunal doit prendre sereinement sa décision sans se laisser influencer par le parquet. La partie civile quant à elle a réclamé le dédommagement des biens détruits.

En rappel, des élèves du lycée de Gounghin avaient organisé des grèves au cours du  deuxième trimètre de l’année 2016 pour réclamer l’organisation des examens blancs du BEPC et du BAC.

Cette situation a dégénéré en une crise ayant provoqué l’incendie des engins du personnel de l’administration dudit lycée. Le verdict du procès est attendu pour ce 25 août prochain. A noter que lesdits font l’objet également d’une procédure disciplinaire au sein de leur établissement scolaire.

Martin OUEDRAOGO

Correspondant de Burkina24 à Tenkodogo

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