Mouvement associatif : Bientôt un guichet unique moderne et fédérateur
Le directeur général des Libertés publiques et des Affaires politiques (DGLPAP), Aristide Béré était face à la presse ce vendredi 12 août 2016 pour la présentation du nouveau produit de son département : le guichet unique des Associations.
« Il s’agit d’un instrument moderne et unique qui permet de fédérer l’ensemble des structures impliquées dans le traitement des dossiers d’associations », a expliqué Aristide Béré.
Ce guichet unique, poursuit-il, apporte des correctifs aux insuffisances des anciens textes et prend en compte les innovations apportées par la nouvelle loi 64 portant liberté d’associations au Burkina Faso et votée en 2015 par le Conseil national de la transition (CNT).
« Il fédère toutes les structures et permet d’avoir de la traçabilité et de la célérité dans le traitement des dossiers d’associations », a-t-il mentionné en guise d’exemple.
Au nombre des avantages qu’apportera cette greffe de services, Aristide Béré a relevé que les échéances de délivrance des dossiers pourraient être réduites de deux mois, tels que disposées par la loi, à « deux semaines ».
En sus, l’intervention du bureau d’appui et de conseil dont sera doté le guichet, permettra de réduire le taux de rejet des dossiers.
A ce titre, il a noté que l’ambition de son département est de passer d’un taux de rejet de 20% dès les premiers instants à 95% six mois après puis à un taux de rejet nul.
A l’entendre également, toutes les associations existantes à Ouagadougou « seront recensées et à ré-immatriculées d’ici au 31 décembre 2016 ». A l’échelle nationale, l’échéance est fixée avant la fin de l’année 2017, a-t-il ajouté.
Qu’en est-il du niveau sécuritaire des récépissés de déclaration qui seront fournis ? A la question, le directeur général de l’Office national d’identification (ONI), Arsène Yoda, qui coanimait la conférence avec son homologue des Libertés publiques, a soutenu que ses services techniques ont travaillé à garantir plus de sécurité aux prestataires.
« Nous avons pris des dispositions de routine pour que le document ne soit pas falsifiable et même s’il arrive qu’il le soit, il sera possible de faire la lumière de façon systématique », a-t-il assuré.
« Le papier ne sera pas un papier ordinaire mais une compilation de données informatisées », a-t-il aussi fait savoir.
Mamady Zango
Burkina24
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