Réforme constitutionnelle : La contribution du NDI

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Le Burkina Faso et certains de ses voisins sont engagés sur le chemin des réformes constitutionnelles. Pour mieux outiller les acteurs des organisations de la société civile, « maillon très important » de la démocratie représentée dans la commission constitutionnelle devant aboutir à la Vème République, le National democratic institute (NDI) organise un panel pour recueillir les préoccupations pour une prise en compte des aspirations des populations dans le projet de modification qui « n’est pas un programme ».

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Avec la nomination des membres de la commission constitutionnelle en Conseil des ministres du 1 er juin, la réforme de la constitution jusqu’alors promesse de campagne électorale, est passée à l’étape de la réalisation. Malgré que ce soit « un évènement très important pour un pays », la représentante résidente du NDI déplore la régularité à laquelle les modifications se produisent.

« Il y a des pays qui ont modifié la dernière fois leur constitution, il y a des centaines d’années, dit-elle. Nous sommes encore dans la plupart de nos pays dans la construction de nos Etats, le renforcement de nos Etats, de la démocratie ».

Qu’à cela ne tienne, son organisation soutient les organisations de la société civile, les mouvements et associations de jeunesse représentés dans la commission pour les outiller sur les contributions à la prise en compte des aspirations des populations dans le projet.

Un appui qu’apprécie Yaya Karambiri, responsable de l’Association des jeunes leaders pour l’alternance et membre de la commission constitutionnelle, au regard de la tâche qu’il juge « pas du tout aisée ». Il s’agit selon lui de dicter un certain nombre de règles, de principes généraux qui vont désormais, prendre la jeunesse en compte dans la loi fondamentale

Aminata Kassé, représentante résidente du NDI
Aminata Kassé, représentante résidente du NDI

Aminata Kassé a qualifié les OSC de maillon « très important » de la démocratie, d’où l’appel fait aux constitutionnalistes pour les éclairer sur les composantes, car relève-t-elle, « une réforme constitutionnelle n’est pas un programme ».  Alors qu’en face, se trouvent des jeunes avec  des attentes et qui veulent que leurs préoccupations se retrouvent dans la constitution.

Le panel de deux jours devrait selon la représentante résidente du NDI mieux les situer sur leur partition, afin qu’ils puissent « parler et travailler en connaissance de cause au nom de la jeunesse dans cette commission de la réforme ».

Pour Yaya Karambiri, le doute ne se pose pas quant à l’apport de la jeunesse qui a été le « fer de lance » de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch. « Il ne faudrait plus que ce soit des lois spécifiques qui traitent de la question de la jeunesse, mais il faudrait que ce soit la loi fondamentale qui traite de la prise en compte des jeunes dans les institutions », a-t-il affirmé.

Oui Koueta

Burkina24

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