Changements climatiques : La contribution de l’UE au développement durable du Burkina
Dans sa lutte contre les changements climatiques, l’Union européenne (UE) organise du 12 au 18 septembre 2016 une « Semaine de la diplomatie climatique » à travers ses délégations dans le monde. C’est ainsi que ce 15 septembre 2016, la délégation de l’UE au Burkina a présenté une conférence universitaire sur les actions de la communauté en matière de lutte contre le changement climatique. C’était à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE).
Par cette conférence, l’UE entendait informer les étudiants des avancées de l’Europe dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques dans le monde, et particulièrement au Burkina Faso.
Plus particulièrement encore, selon Jean Lamy, Ambassadeur et chef de délégation de l’UE, l’échange a essentiellement porté sur l’Accord universel sur le climat adopté en France l’an dernier, et dont le plus grand défi était le changement climatique. Cet accord a été signé et est en cours de ratification.
« Nous avons parlé avec les étudiants et les professeurs des liens entre l’accord qui a été conclu par tous les pays du monde l’an dernier à Paris, de lutte sur le changement climatique et les problématiques concrètes de développement qu’on dit durable ici au Burkina Faso », a précisé Jean Lamy.
Il a aussi indiqué que les efforts de l’Etat burkinabè dans la gouvernance du climat sont appuyés par l’UE. Pour preuve, le projet de la centrale solaire photovoltaïque à Zagtouli vise à faire d’une pierre deux coups : la construction de la centrale photovoltaïque de 33 mégawatts-crête ainsi que la promotion de la filière solaire.
« Il y a eu ici des exemples de projets qui permettent à la fois le développement tout en prenant en compte les impératifs de lutte contre les changements climatiques. Par exemple la centrale solaire de Zagtouli qui est un projet qui est appuyé par l’Union européenne et aussi par l’agence française de développement ».
Quant à l’institut 2iE, son action dans le domaine climatique est aussi salutaire, selon Kouassi Kouamé, le Secrétaire général. « Nous avons des actions dans deux directions. D’abord dans le domaine du climat, nous travaillons en hydrologie sur les inondations. Et puis nous avons le projet Flexi-énergie qui est un projet qui permet d’améliorer le taux de couverture de l’électricité des populations », a déclaré le Secrétaire général.
Issouf NASSA
Burkina24
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