Ecoles sous paillote : Lumière sur le combat de Teksum

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Per Tore Teksum est un entrepreneur norvégien âgé de 66 ans. Il s’est investi depuis 9 ans dans la construction d’infrastructures scolaires permettant ainsi aux élèves de quitter les écoles sous paillote pour des classes dignes de ce nom dans la province du Bam, dans le Centre-nord du Burkina Faso. Ses réalisations ont atteint aujourd’hui le nombre de 9 complexes scolaires d’une valeur de près de 675 millions de F CFA. Il se positionne ainsi comme l’un des plus gros donateurs de Plan International Burkina Faso, structure avec laquelle il collabore. Présent au Burkina Faso actuellement, il a été présenté à la presse ce vendredi 18 novembre 2016 à Ouagadougou.

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Le village de Yimyiré dans la province du Bam dispose désormais d’une école primaire de trois classes, équipée de lampes solaires, de tables bancs, de bureaux, de matériels didactiques, de trois logements pour les enseignants, de sanitaires, de deux blocs de latrines séparées filles/garçons munies de dispositif de lave-mains, d’une cuisine pour la cantine scolaire et d’un forage. Cet établissement inauguré le jeudi 17 novembre 2016 vient remplacer l’école sous paillote aménagée par les villageois pendant l’année scolaire 2014-2015.

Per Tore Teksum, principal sponsor de Plan International Burkina faso
Per Tore Teksum, principal sponsor de Plan International Burkina faso

Cette réalisation, parmi tant d’autres, est l’œuvre de Per Tore Teksum, le plus grand sponsor de Plan International Burkina. Il s’est donné pour sacerdoce, il y a 9 ans, de doter chaque année des villages démunis en classes scolaires dignes de nom. 8 autres villages ont donc bénéficié de complexes scolaires. Ce sont Malwalé, Yaoghin, Bokin, Ouittenga, Komsilga, Kourao, Touga et Vousnango.

A entendre le donateur,  plusieurs raisons l’ont poussé à s’investir dans l’éducation. Pour lui, c’est un droit pour tout enfant, quelles que soient son origine et sa condition sociale.  « Je n’ai pas eu la chance d’avoir un enfant et au lieu d’adopter un ou deux, j’ai opté d’avoir des milliers d’enfants en investissant dans l’éducation des enfants dans les pays pauvres », a-t-il ajouté.

Cependant, la province du Bam reste la seule bénéficiaire des largesses du bienfaiteur. Il veut  une concentration de ses interventions pour opérer un changement visible dans la zone.

En plus, le choix du Bam s’explique par le fait qu’au moment où il avait décidé  d’investir au Burkina, les indicateurs montraient que la province du Bam avait le plus faible taux d’éducation de toutes les provinces où intervient Plan International, structure chargée de l’exécution des travaux et du suivi-évaluation.

Les responsables de Plan et le donnant à la conférence de presse
Les responsables de Plan et le donateur à la conférence de presse

Quant à l’option de construire que des complexes de 3 classes, Clément Traoré, conseiller d’éducation à Plan International Burkina dira que « cela va en droite ligne avec la politique du Burkina et de Plan qui se veut une stratégie dans les localités où l’offre n’est pas importante, permettant ainsi à plusieurs villages d’avoir une école».

Plus loin, Kafando/Sawadogo Awa, la directrice du bureau de Kouritenga de Plan International Burkina, ajoute que « le design des écoles Teksum, avec des halls,  a plusieurs fonctionnalités(…). Lorsque les besoins se présentent, les communautés transforment ces halls en salles de classe et elles peuvent fonctionner sur 5 années en attendant».

Les écoles Teksum, en à croire Fatoumata Haidara, la représentante résidente de Plan International Burkina Faso, ont les meilleures performances surtout pendant les examens de fin d’année dans la province.

Car, poursuit-elle, «ces écoles offrent un environnement saint et répondent aux exigences de l’Etat (…). A ces écoles se greffent d’autres activités pour la communauté».

Pour elle, son investissement est un modèle qu’elle veut utiliser pour attirer d’autres donateurs au Burkina.

Le donateur en visite dans une école sous paillote
Le donateur en visite dans une école sous paillote

Mais Teksum ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son objectif reste le même, à savoir construire une école chaque année dans le Bam. «J’ai visité encore à mon arrivée trois écoles sous paillote et j’ai choisi une, la plus éloignée, là où il y a plus d’enfants et la plus difficile d’accès. C’est comme ça que je procède à chaque fois. C’est à Doubè et c’est là que je vais construire la prochaine école dont les travaux commenceront en janvier 2017», dit-il.

A noter que pendant l’année scolaire en cours 2016-2017, 1686 enfants, dont 846 filles et 840 garçons, fréquentent les écoles de Per Tore Teksum et ce dernier de dire que « parmi eux,  il y a fort à parier qu’un président sortira de ces écoles plus tard ».

Revelyn SOME

Burkina24

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