Burkina : Une procédure pour lever l’immunité d’un député du CDP
Les partis membres de l’Opposition politique burkinabè regroupés au sein du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont tenu une réunion ordinaire le mardi 22 novembre 2016. Présidée par le Chef de File de l’Opposition, Zéphirin Diabré, les participants ont accueilli les partis politiques nouvellement affiliés au CFOP et des échanges ont eu lieu sur la situation nationale, lit-on dans un communiqué parvenu à Burkina 24 le mercredi 23 novembre 2016.
Au total, ils sont 9 nouveaux partis politiques qui se sont affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP). Ils ont été officiellement accueillis le mardi 22 novembre 2016. Ces affiliations portent à trente-trois (33) le nombre de partis membres de l’Opposition politique.
En les accueillant, Zéphirin Diabré leur a rappelé les principes de base qui guident l’action de l’Opposition burkinabè. Cela implique « l’acceptation des dispositions de la Charte des Partis et formations Politiques Membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition Politique (CC-CFOP/BF) », peut-on lire dans le communiqué parvenu à Burkina 24.
Réaffirmant également « les contours de son rôle de porte-parole attitré de l’Opposition », le Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré a appelé les nouveaux membres « à faire preuve d’engagement et de constance », à travailler à s’implanter réellement sur le terrain politique « afin d’être autre chose que de simples sigles ».
« Le gouvernement peine lamentablement à trouver les réponses idoines »
Au titre de l’actualité nationale, selon le communiqué final de la réunion, le CFOP note que la situation socio-économique de notre pays s’aggrave de jour en jour avec des grèves dans plusieurs secteurs de la vie nationale, dont celui de la santé, tandis que la crise économique persiste et que l’insécurité prend de l’ampleur.
L’opposition politique fait alors le constat selon lequel « le gouvernement peine lamentablement à trouver les réponses idoines, toute chose, indique le communiqué, qui ne permet pas aux Burkinabè d’espérer un lendemain meilleur ».
Toujours au chapitre de la situation nationale, selon les termes du communiqué, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), ex parti au pouvoir, a informé l’assemblée d’une procédure judiciaire visant à lever l’immunité parlementaire du député Salifou Sawadogo, membre dudit parti.
Joint par Burkina 24, Mamadou Kabré, membre du CFOP révèle que cette procédure s’inscrit dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat de septembre 2015 au Burkina Faso. Le député Salifou Sawadogo sera auditionné par une commission parlementaire composée de 15 membres. « La commission doit l’auditionner la semaine prochaine », révèle un député du CDP joint également par Burkina 24.
A travers ses élus à l’Assemblée nationale, « l’Opposition politique entend s’informer davantage et suivre cette affaire de très près ».
Synthèse de Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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