Projet Ziga II et annexe : Les investisseurs sur le chantier

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Les ambassadeurs et représentants des agences internationales de coopération et de développement au Burkina se sont rendus ce mercredi 1er mars 2017 sur le site du barrage de Ziga pour savoir ce que produit comme effets leur aide en termes d’approvisionnement en eau potable et en assainissement pour la capitale burkinabè si souvent confrontée aux pénuries d’eau. C’est satisfaits, à en croire leur représentant, en attendant l’arrivée progressive de l’eau à partir du 15 mars prochain, qu’ils sont revenus à Ouagadougou.

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Le principe de la visite annuelle de terrain a été adopté en novembre de l’année dernière. Réunis de nouveau en janvier 2017, la Troïka a choisi de se rendre sur le site du barrage de Ziga pour voir l’état d’avancement des travaux du projet Ziga II. Un « travail de longue haleine », a décrit  l’ambassadeur Jean Lamy de l’Union européenne, président par intérim de la Troïka des partenaires techniques et financiers à la fin de la visite. Ziga II, « un projet très important », note toujours Jean Lamy, est soutenu par une douzaine d’agences de coopération et d’aide au développement.

Pour l’occasion, leurs représentants étaient tous présents sur le terrain pour voir ce à quoi sert leur apport au développement notamment l’aspect fourniture en eau. « C’est un projet de longue date qui va permettre d’améliorer la fourniture d’eau potable pour Ouagadougou dès la semaine prochaine », a déclaré le président par intérim de la Troïka qui dénote le fait qu’à Ouagadougou, il y a des problèmes d’assainissement en eau potable et surtout en cette période de l’année. Est-il satisfait de ce qui est fait sur le terrain ? « Oui, c’est très professionnel. On voit que tout le monde travaille de façon très organisée. C’est un beau chantier », a conclu le représentant des investisseurs.

Fin des pénuries d’eau?

« Ziga II avance correctement »,  assure Alassoun Sori, secrétaire général du ministère de l’eau et de l’assainissement. En mode « accéléré », rappelle-t-il. En effet, la fin des travaux était initialement prévue pour juin 2017 mais « avec la compréhension de nos PTF, les délais ont été raccourcis de trois mois », explique-t-il tout en précisant que « cela ne veut pas dire que tous les problèmes d’eau de Ouaga seront résolus après le 1er juin ». Mais il espère que la finition des travaux soit « la fin » de la pénurie.

Barnabé Millogo, chef de service production explique aux partenaires techniques et financiers comment l’eau est distribuée sur l’échelle de la ville de Ouagadougou. © Burkina24

Il a aussi tenu à préciser que cela sera effectif après la réalisation des 2 volets que sont d’abord le transfert de l’eau du barrage à Ouaga (15 mars pour la première tranche et juin pour la deuxième tranche) et ensuite la distribution de l’eau à l’intérieur de la ville. Cela est dû selon Alassoun Sori au « vaste » chantier de distribution de l’eau dans la ville qui consiste en la pose d’environ 700 km de conduits de distribution, en construction de châteaux d’eau et en branchements particuliers.

« Donc, le travail continue », ajoute-t-il, pour parvenir dans 2 ou 3 ans, à ce qu’une grande tranche de la population de Ouagadougou (95 à 98%) ait accès à l’eau potable. Ce que précise Valentin Sirima, directeur de l’approvisionnement en eau potable, qui souligne qu’à partir du 15 mars,  « l’alimentation en eau potable  sera substantiellement améliorée ».  Lui aussi a expliqué qu’il faudra attendre la seconde phase qui consiste à renforcer la distribution de l’eau avant d’affirmer à 100% que « personne n’aura de problème d’eau à Ouaga ».

Oui Koueta

Burkina24

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