Education : L’apport de l’imagier et des classes de lecture mis en lumière
«L’expérimentation de ‘’l’Imagier’’ et des ‘’Classes de lecture’’ constituent un socle sur lequel se bâtira un enseignement innovant et de qualité», lit-on dans un communiqué de presse publié par l’Association ICCV et son partenaire Asmae le mercredi 1er mars 2017.
L’imagé, est un outil innovant et ludique permettant de réaliser toutes activités du programme préscolaire et des classes de cour préparatoire (CP) tout en facilitant l’apprentissage du langage aux enfants.
Son but est de développer entre autres les compétences psycho- motrices et socioaffectives chez les enfants
La version burkinabè dont le nom est Yam Wekeré qui est en cours d’élaboration, sera disponible pour expérimentation à la rentrée 2017.
S’agissant des ‘’Classes de lecture’’, une méthode alternative d’apprentissage de la lecture, permet d’envisager la lecture sous l’angle du divertissement.
Selon le coordonnateur de l’association ICCV/Nazemsé, Simon Nacoulma, ce seront des enfants du CE1 au CM2 de 6 écoles fondamentales des circonscriptions 2 et 11 de Ouagadougou qui bénéficieront de cette méthode.
Les porteurs du projet «Lutte contre la déperdition scolaire au Burkina grâce à l’évolution des pratiques pédagogiques vers une approche participative et ludique», échangeaient mercredi à l’occasion d’un cadre de concertation avec les acteurs du ministère de l’Education nationale, «afin de susciter leur adhésion pour la valorisation du projet».
Pour la chargée de projet de ASMAE, Berrahma Shereen, la mise en place du projet va consister à la formation des éducateurs et enseignants et ce sont des intervenantes extérieures, nommées ‘’Fées des livres’’ qui animeront ces séances dans les écoles.
«Au niveau des écoles, nous allons d’abord former les enseignants à la méthodologie du projet et nous avons développé aussi la pédagogie du groupe qui permet à la fois à l’enseignant d’intervenir pour une bonne lecture des enfants», a-t-elle précisé.
Le représentant du secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Lassané Ouédroago, a félicité les deux acteurs ICCV et ASMAE pour cette initiative qui est un plus pour discuter des questions de déperdition scolaire.
Le chargé de programmes de ICCV, Karime Yabré a cependant évoqué certaines difficultés dans la mise en œuvre du projet.
Ce sont, entre autres, celles liées à l’emploi du temps. «C’est dire comment trouver des horaires qui sont adaptées au niveau des écoles et aussi de la ressource humaine sur le terrain pour les appuyer ».
On rappelle que l’association ICCV agit en faveur des enfants, des adolescents et des femmes vulnérables. En juillet 2016, elle a procédé à l’inauguration d’une bibliothèque au quartier Cissin de Ouagadougou, d’une valeur de 105 millions de FCFA avec plus de 5000 livres pour les enfants.
Le projet «Lutte contre la déperdition scolaire au Burkina grâce à l’évolution des pratiques pédagogiques vers une approche participative et ludique » a été lancé en avril 2016 et va durer trois ans.
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