Burkina : Que se passe-t-il à la Police nationale ?
Que se passe-t-il à la Police nationale ? Selon une note anonyme circulant sur les réseaux sociaux, des policiers auraient promis de ne pas assurer la sécurité devant les structures privées ce 18 avril 2017. La raison ? Leurs revendications n’auraient pas trouvé de réponse satisfaisante auprès du ministre de la sécurité Simon Compaoré.
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Un fait est constant. Une rencontre a eu lieu le 16 avril 2017 avec le ministre de la sécurité Simon Compaoré. Une déclaration, signée sommairement par « La Troupe », le mentionne et plusieurs sources contactées l’ont confirmé.
Les choses deviennent moins précises quant au contenu de la rencontre et de son épilogue. Les policiers en question ont quant eux affirmé qu’elle s’est « soldée par une insatisfaction ».
Une source proche du dossier, qui a requis l’anonymat, a indiqué que cela est lié aux contrats de prestations de la Police nationale auprès des structures privées comme les sociétés minières.
Les policiers auraient demandé, tout comme cela transparaît dans la déclaration anonyme, à connaître le contenu de ces contrats pour avoir une idée des contreparties financières. Cette « doléance » ne passerait pas du côté de la hiérarchie, précisément du directeur général, selon la perception des policiers. Promesse aurait été faite, il y a au moins un mois, que la situation allait se décanter, toujours selon cette source.
Ne voyant rien venir après un mois d’attente et suite à la réunion infructueuse du 16 avril, les intéressés auraient décidé de ne pas assurer le service de sécurité dans les structures privées ce 18 avril.
Ils réclament la présentation des « contrats authentiques » et la démission du Directeur général Lazare Tarpaga, qui, à leurs yeux, est celui qui est à la base de leur malheur. Ce dernier, contacté par Burkina24, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
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A noter que dans la déclaration anonyme, les signataires affirment que « la Police nationale ne réclame rien à l’Etat, car tout se trouve avec leur hiérarchie ». « Ce n’est pas un acte d’indiscipline ni de sabotage. Que les contrats authentiques soient révélés et tout rentrera dans l’ordre », a ajouté un policier qui a requis l’anonymat. Le ministre de la sécurité Simon Compaoré, joint par Burkina24 ce lundi, a promis des réponses dans les prochaines heures.
Burkina24
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