Proposition de loi sur le droit de grève : Le groupe parlementaire UPC s’en démarque
La proposition de loi sur le droit de grève fait des gorges chaudes. Après la missive des syndicats, c’est au tour du groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de se faire entendre. Dans un communiqué parvenu à Burkina 24 le jeudi 11 mai 2017, le président du groupe UPC, Daouda Simboro, affirme rejeter « sans autres formes de procès d’ores et déjà », cette proposition.
Le groupe parlementaire UPC a tout d’abord précisé que cette proposition de loi a été traitée par une commission technique comprenant des députés de l’Opposition dont un de l’UPC. « La proposition de loi n’a en aucun moment emporté l’adhésion des députés de l’UPC », et « n’a jamais été soumise à la plénière de l’Assemblée nationale ».
Mais, indique le président du groupe UPC, Daouda Simboro, au regard de l’incidence potentielle de cette proposition de loi sur les libertés syndicales, « traduite par des acteurs avertis du domaine », les députés de l’UPC affirment avoir pris le parti de « se démarquer énergiquement de ce projet liberticide » et la rejettent « sans autres formes de procès d’ores et déjà ».
Aussi, poursuit Daouda Simboro, « la liquidation des libertés syndicales ne fera pas partie des stratégies de l’UPC » avant d’avertir que son groupe parlementaire et sa formation politique « mèneront un combat sans merci contre tout projet ou proposition de loi qui tenteront de porter atteinte aux libertés fondamentales et aux acquis démocratiques et sociaux du peuple burkinabè » et ce, « au sein de l’hémicycle et s’il le faut, dans la rue ».
Synthèse de Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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