Le comité international Mémorial Thomas Sankara commémore la révolution
Le comité international Mémorial Thomas Sankara a organisé une conférence publique, ce vendredi 4 août 2017 à Ouagadougou. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 34e anniversaire de la révolution au Burkina Faso.
La conférence publique du Comité international Mémorial Thomas Sankara a été animée principalement par des amis et collègues du « père » de la révolution burkinabè sous le thème « Mémorial Thomas Sankara : présentation et témoignage ». Il s’agit, selon les organisateurs, d’un projet initié notamment à l’endroit de la jeunesse.
Le comité souhaite réaliser un mémorial à l’effigie du défunt dans l’enceinte du Conseil de l’Entente. Ce projet de mémorial vise à sauvegarder, préserver et promouvoir l’héritage politique de la révolution et les idées révolutionnaires pour les générations présentes et futures.
« Le site du Conseil de l’entente a été retenu au regard de son caractère fortement symbolique. C’est l’endroit le plus chargé d’histoires concernant la révolution, sa situation géographique au cœur du domaine universitaire, et le quartier d’habitation du défunt président. Les locaux du bureau du président, de sa dernière réunion et les fameux couloirs du drame étant encore présents, il nous semble incontournable comme site idéal au regard de la charge émotionnelle historique et de la nature du projet », a expliqué avec forte émotion le président du comité, Bernard Sanou.
Pour l’existence possible des archives de la révolution, le conférencier Boureima Yoda, Conseiller à la RTB, a déclaré que « ceux qui doutaient de l’existence des sources audiovisuelles concernant la période révolutionnaire peuvent se rassurer que les différentes directions de la RTB disposent d’importantes archives audiovisuelles montrant les forces vives de cette période ».
Ces archives sont relatives entre autres à des vidéos de la bataille du rail, l’inauguration du stade du 4-Août, le changement du nom de la rue « Binger » en « Nelson Mandela ».
« Aujourd‘hui, ce que j’attends, c’est que les Burkinabè soient travailleurs, qu’ils prennent conscience que ce pays est le nôtre. Il faut qu’on le construise, il ne faut pas qu’on fasse des bêtises, des conneries. Nous devons tous nous donner la main pour que ce pays aille de l’avant », a affirmé, pour sa part, Abdoul Salam Kaboré, ancien président des CDR (Ndlr : Comités de défense de la révolution) et ancien ministre de la santé.
Ismène KPEDJO et Yasmine SANON (Stagiaires)
Burkina 24
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