Roch Kaboré : « Salifou Diallo, tu n’auras pas vécu pour rien »
Un hommage national a été rendu à Salifou Diallo le 24 août 2017 à Ouagadougou. Recueillement, discours et témoignages ont marqué cette cérémonie à la fin de laquelle le Président de l’Assemblée nationale a été élevé à titre posthume à la Dignité de Grand-croix de l’Ordre national, la plus haute distinction honorifique du Burkina.
Moment de gravité mais aussi moment de solennité. La Nation burkinabè a rendu hommage à Salifou Diallo, le Président de l’Assemblée nationale, décédé le 19 août 2017 à Paris en France.
Au palais des sports de Ouaga 2000 apprêté pour la circonstance, la dépouille a reçu le recueillement des corps constitués du Burkina, des autorités religieuses et coutumières, des Présidents de parlements d’Afrique et aussi des Chefs d’Etat, notamment guinéen Alpha Condé et nigérien Mahamoudou Issoufou, présents au Burkina.
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D’Emmanuel Golou, président du comité Afrique de l’Internationale socialiste à Adrien Houngbedji, président de l’Assemblée nationale du Bénin, les témoignages et les discours ont rappelé les valeurs et les qualités de l’homme, son engagement politique et les défis qu’il faut relever après sa disparition.
Pour Zéphirin Diabré, Chef de file de l’opposition politique, Salifou Diallo est un « illustre fils » que le Burkina a perdu. « Au-delà des divergences politiques, nous partagions les mêmes valeurs démocratiques », a-t-il dit, assurant que « nous sommes opposés, mais nous ne sommes pas ennemis », conscient « devant la mort, il n’y a ni opposition ni majorité ».
Convaincu que ses opinions auraient encore pu être utiles, Diabré a terminé sur une note de parenté plaisanterie qui existe entre les Bissa et les Yadsé (l’ethnie de Diallo) : « Mon cher Yadega mangeur de crapaud, ne pars pas sans emporter la calebasse d’arachides que les bissas t’ont offerte sinon tu mourras de faim en cours de route ».
Le discours du Président du Faso
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Au nom de la majorité présidentielle, Philippe Ouédraogo a pris l’engagement que les partis mettront tout en oeuvre pour suivre son exemple, car, comme l’a dit Me Bénéwendé Sankara, premier vice-président de l’Assemblée nationale, «sans conteste, le Dr Salifou Diallo a fait l’histoire de notre pays».
En parlant en son nom et en celui des autres chefs d’Etat, Mahamoudou Issoufou, le Président nigérien a assuré que le deuil n’appartenait pas qu’au Burkina. Salifou Diallo, témoigne-t-il, est un « fin politique dont l’engagement dépasse les frontières du Burkina Faso. C’est pourquoi ce n’est pas le Burkina seul qui est en deuil. C’est toute l’Afrique militante qui pleure sa disparition ». Quant à Roch Marc Christian Kaboré, il a affirmé que le défunt a été de tous les combats et, conclut-t-il, « tu n’auras pas vécu pour rien ».
L’hymne national entonné au Palais des sports
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Avant de prendre la route pour Ouahigouya, sa ville natale où il rejoindra sa dernière demeure le 25 août 2017, Salifou Diallo a été élevé à la Dignité de Grand-Croix de l’Ordre national, la plus haute distinction honorifique du Burkina.
Jules César KABORE
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Meme si il na pas donner une chance a Dabou boukary de vivre…