Kuiniba Sanou, le poète de l’ « amour »
« Djarabi» est une œuvre poétique de 76 pages regroupant au total 51 poèmes tous placés sous le thème de l’amour, sortie aux éditions Jethro SA. Son auteur, Kuiniba Sanou, professeur d’allemand et passionné des lettres, l’a dévoilée aux lecteurs ce lundi 11 septembre 2017 à Ouagadougou.
Le recueil de poèmes « Djarabi », « l’amour » en dioula, est une hymne aux amours, de l’amour pour son prochain à l’amour passionnel en passant par l’amour maternel. « L’amour est au début et à la fin de tout », dit l’auteur, Kuiniba Sanou.
Cependant, l’amour de sa mère l’emporte sur tout au point que l’auteur ouvre son œuvre avec un poème en hommage à celle qui lui a donné la vie. Et partant de là, à toutes les mères. Le poète n’a de cesse de dire « Merci » à Sanou Fatoumata dans son premier poème.
« Merci maman de m’avoir accueilli dans ton ventre
Merci maman pour ces maux de ventre
Merci maman pour tous ces sourires
Merci maman pour ces bénédictions… »
« Ne trouvez pas que c’est trop. Tous les jours de ma vie si je pouvais, j’aurai aimé dire merci à ma maman, merci maman, parce que ce que les femmes font pour leurs enfants, rien ne peut acheter ça », dit l’auteur.
Kuiniba Sanou témoigne un amour illimité à sa mère. D’ailleurs, il montre les clés pour avoir son cœur avec un autre poème intitulé « Comment avoir mon cœur ». « Celle qui veut vivre avec moi doit aller taper à la porte du cœur de ma mère et si elle arrive à l’ouvrir, elle y trouvera la clé de mon cœur », a-t-il prévenu les éventuelles conquérantes de son cœur.
Il va plus loin en mettant en garde son âme sœur en ces termes avec le poème intitulé « Si tu prends mon cœur ».
« Si tu prends mon cœur
Laisse-lui mon esprit !
C’est elle qui m’a donné vie… »
Le recueil est aussi un mea culpa de l’auteur devant l’amour passionnel, cet amour qu’on a pour l’âme sœur. «Lui qui se croyait invincible », c’est un donc l’aveu d’un combat entre la conscience de l’amour et le refus de courber l’échine.
Car pour beaucoup d’homme dire « je t’aime» est signe de faiblesse. Mais il se ravisera et fini par comprendre que l’amour l’apprivoisera quoiqu’il arrive.
Il n’hésite pas à donner des conseils aussi aux jeunes filles, qu’il nomme « Les fleurs au temps de leurs fleurs ». « Je m’adresse à mes sœurs, d’être vigilantes. Il y a beaucoup de concurrents. Il y en a qui viennent conquérir les cœurs. Certains sont plus ou moins sérieux et d’autres non », a-t-il laissé entendre.
« Autour de ces fleurs rodent toujours de simples cueilleurs de fleurs, de vrais fleuristes qui adressent les fleurs, de simples admirateurs de belles fleurs, ceux qui ignorent la vraie valeur d’une fleur et aussi et surtout les victimes des fleurs… », commente-t-il.
L’histoire d’amour avec les lettres et particulièrement la poésie de Kuiniba Sanou débute depuis le lycée où il découvre les œuvres et des auteurs. Wolé Soyinka le séduira, au point qu’il imite son apparence, les cheveux afro et la barbe à la coupe de son idole.
Il participait aux différents concours de poésie inter-établissement et il a remporté plusieurs prix. A l’université, il remporte le premier prix lors d’un concours organisé à l’institut Goethe. Aujourd’hui, devenu professeur d’allemand, il poursuit sa passion de l’écriture et met sa première œuvre sur le marché.
Revelyn SOME
Burkina24
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Merci à Burkina24 pour la présentation de l’œuvre. Aux amoureux de la poésie, « Djarabi » vous attend. Lisez cette œuvre et découvrez encore plus là-dessus. À lire vraiment !