« Wallay» le film qui défend les couleurs burkinabè aux JCC 2017
« Wallay» est la première fiction de Berni Goldbat. Il représente le Burkina Faso à la 28e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC). Il a été projeté ce mercredi 8 novembre 2017.
Comme tout jeune de son âge, Ady 13 ans vit son époque. Son père a décidé de l’envoyer au village en Afrique pour apprendre à devenir un homme auprès de son oncle.
Gamin issu d’une certaine classe bourgeoise, baskets, chapeau, écouteurs aux oreilles, Ady fera face aux dures conditions de vie du village où on a constamment des coupures d’électricité, d’eau, les toits qui chuintent pendant une pluie. Face à ses caprices, il apprend vite ce que c’est que la responsabilité quand il devra rembourser ce qu’il a volé à son oncle.
A son âge, il devra aussi faire face aux coutumes de son père, la circoncision, un rituel considéré comme le passage de l’adolescence à l’étape d’un « homme ». Il finit par s’attacher à ce village et sa famille qu’il quittait plus tard avec le cœur serré.
Le film amène le spectateur aux peines, aux joies des villageois et le conduit dans le voyage de Ady en lui faisant partager ses craintes et ses aspirations
Le réalisateur burkinabè pointe du doigt un public adolescent peu enclin à être passé au crible de regards adultes. Un certain choc de civilisation, de générations, y est aussi dépeint. Le père qui veut éduquer son fils en l’envoyant au village et l’oncle dépassé par les faits qui le renvoie à son père.
Suisse installé au Burkina Faso, la familiarité de Berni Goldbat avec le terrain lui permet des scènes de découvertes proches du documentaire, tournées entre forêt, savane et collines avec de beaux paysages.
Nakam Nathan Diarra(Ady), joue son premier grand rôle dans ce film aux côtés de grands acteurs comme des Burkinabè Abdoulaye Komboudri, Josephine Kaboré, Hamadoum Koussougué du Mali et Ibrahim Kaoma.
Il se retrouve sous les feux des projecteurs à Tunis où il n’a pas manqué d’exprimer toute sa joie devant le public venu voir le film.
En rappel, deux autres films documentaires défendent les couleurs du Burkina à cette édition des JCC. Ce sont notamment « Ouaga Girls » de Thérésa Traoré Dahlbert et « Koro de Bakoro » de Simplice Herman Ganou.
Revelyn SOME
Burkina24
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