Burkina : Les syndicats de l’éducation décrètent 4 jours de grève
Les syndicats de l’éducation nationale ont fait parvenir au Président du Faso un préavis de grève de 96 heures à compter du 27 novembre 2017.
Dans un préavis de grève adressé au Chef de l’Etat en date du 9 novembre 2017, dont une copie est parvenue à Burkina24, 15 syndicats de l’éducation nationale annoncent une grève générale de 96 heures, du 27 au 30 novembre 2017. Cette grève est assortie d’autres mesures, notamment la suspension des évaluations au post-primaire et au secondaire, des compositions et évaluations trimestrielles au primaire et au préscolaire. Les syndicats ajoutent la suspension de la transmission des rapports trimestriels et des données statistiques au sein de l’administration.
Mais qu’est-ce qui a entraîné le courroux des syndicats ? Dans leur courrier, ils rappellent que le ministre de l’éducation nationale ne les a pas reçus le 26 octobre 2017, lors d’une marche-meeting à l’occasion d’une grève de 48 heures dont l’objectif était d’amener le gouvernement à se pencher sur leur plateforme minimale.
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Il y a autre chose, en plus. Les syndicats indiquent en effet qu’il y a eu « des actes de répression de certains grévistes, en l’occurrence les enseignants affectés au Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) à qui l’administration militaire refuse le droit de grève« . Selon les affirmations des syndicats, lesdits enseignants ont reçu leur certificat de cessation de service et leurs remplaçants sont connus depuis le 25 octobre 2017, la veille de la grève et date à laquelle leurs décisions de mise à disposition ont été signées.
C’est donc en considérant cela comme une atteinte au droit de grève et pour demander la satisfaction des points de leur plateforme, que les syndicats ont décidé de déclencher cette grève.
Pour rappel, la plateforme de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) se base principalement sur quatre points. Ils demandent l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif et la valorisation de la fonction enseignante.
Burkina24
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Salut à Tous,le gouvernement doit prendre sa responsabilité,d’interdire les grèves à partir du 22 du mois jusqu’au 05 du mois prochain,et de couper sur le salaire le nombre d’heures automatiquement. Je lance un appel aux jeunes frère de demander le salaire net des ainés et les conditions dans les quelles ils ont travaillé avant de les suivre.N’oublier pas les années Sankara.