Charles Kaboré : « Valorisons nos jeunes, c’est important »

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Le sélectionneur des Étalons Paulo Duarte a déjà entamé le processus de renouvellement de son équipe. C’est pourquoi, il commence à faire confiance à des jeunes comme Yaya Banhoro, Stéphane Aziz Ky, Yacouba Coulibaly, Zakarya Sanogo et désormais Boureima Hassan Bandé à côté de Bertrand Traoré. L’expérimenté capitaine des Étalons Charles Kaboré pense qu’il faut soutenir et valoriser le talent de ces joueurs.

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« Dans le groupe, on a de très bons jeunes. C’est l’avenir du Burkina. Il faut les soutenir et continuer à les suivre », explique Charles Kaboré avant de se défouler et faire sortir des remarques qu’il a semblé longtemps garder pour lui. « Particulièrement moi, je ne peux pas comprendre que des joueurs étrangers soient sur des affiches au Burkina ici. On a pourtant des joueurs de qualité. Quand nous, on va dans d’autres pays, de l’aéroport jusqu’à l’hôtel, ils ont les affiches des joueurs collés tout le long du chemin pour nous montrer qu’on ne va gagner chez eux et que ce sera difficile pour nous », informe Charles Kaboré.

Par contre, le constat est différent au pays, selon le capitaine des Étalons. « Mais quand nous on arrive, on voit les affiches des autres joueurs dans notre pays. Ce n’est pas normal. Valorisons nos joueurs. C’est important. Bertrand (Traoré) est à Lyon, il est performant. Il y a les (Hassan) Bandé. Je n’ai jamais compris ça. On a eu des stars. Bertrand aujourd’hui nous guide. Il est jeune c’est vrai mais nous tous, on le regarde », poursuit le capitaine.

En même temps, Kaboré fait savoir que même lorsque certains joueurs brillaient en club, ils n’ont pas senti leur talent être valorisé. « Nous tous, on a eu nos moments. Moi à Marseille, Alain à Auxerre et à Lorient, Pitroipa à Rennes mais c’est l’heure des jeunes et il faut les soutenir pour qu’ils soient grands. J’ai joué à Marseille, les enfants ne me reconnaissaient pas du tout ».

Par contre « après la CAN 2013, c’était les moments les plus forts. Même les petits enfants crient « Charles Kaboré », c’était une fierté. C’était incroyable. Il n’y a pas mieux que ça : être reconnu dans son pays. Il faut que les enfants aujourd’hui se sentent aimés. Je pense que les jeunes de ce pays, il faut les valoriser pour qu’ils se sentent aimés », conclut Charles Kaboré.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24

 

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