Sommet « UA-UE » : le Maroc s’oppose à la participation du Sahraouie démocratique

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A moins d’un mois du cinquième sommet Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) qui se tiendra les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan,  l’incertitude plane sur la participation du Maroc, pourtant l’un des partenaires majeurs de l’Europe sur le continent africain. Les raisons: la présence annoncée de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qu’elle revendique la propriété depuis des dizaines d’années.

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La nouvelle appellation de ces assises serait à la base de ce qui constitue à ce jour un os dans la gorge du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara dont le pays accueille cet important événement les 29 et 30 novembre. Autrefois dénommé « sommet Afrique-Union européenne », aucun problème ne se posait d’autant plus que ces rencontres  réunissaient uniquement les gouvernements reconnus au plan international donc excluant « naturellement » la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

Mais mué en « sommet UA-UE », la République arabe sahraouie démocratique (RASD), membre de l’Union Africaine, devient désormais et légitimement partie prenante à ces assises. Ce qui n’est pas du tout du goût du Maroc dernier à intégré cette organisation panafricaine depuis  le 30 janvier 2017 et qui revendique ce territoire du Sahraouie démocratique.

Le Maroc soutenu par la France, notamment, estime que le changement d’appellation relève uniquement de la symbolique et ne saurait entrevoir un quelconque changement de format.

Le Président ivoirien, dont la proximité avec le Maroc n’est pas à cacher au regard des colossaux investissements réalisés par le Royaume Chérifien dans son pays, partage cette opinion. Par conséquent, au nombre des invités de la Côte d’Ivoire au prochain sommet « UA-UE », le chef de la RASD et du Polisario, Brahim Ghali, y est introuvable.

Absente des quatre précédents sommets, la RASD doit l’être de celui d’Abidjan. Dans le cas contraire, on ouvrirait une boîte de Pandore qui permettrait à cet « État » de revendiquer une place partout où l’UA se réunira avec une autre entité multinationale.

Quant aux autorités de cet « Etat » de la République sahraouie, elles tiennent mordicus avoir été bel et bien invitées à Abidjan. Ils tiennent pour preuve  une note verbale émanant de la mission permanente ivoirienne auprès de l’UA dans laquelle la Côte d’Ivoire réitère son « engagement à faciliter la participation de tous les États membres de l’UA à ce sommet ». 

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU                                                                                                                                      Burkina24

Source: Jeune Afrique

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Un commentaire

  1. ECOUTONS NOTRE DEFUNT FRERES SANKARA AU SUJET DU SAHARA OCCIDENTAL A L ONU
     » C’est pourquoi nous tenons pour inadmissible et condamnons sans recours, le sort fait au peuple du Sahara Occidental par le Royaume du Maroc qui se livre à des méthodes dilatoires pour retarder l’échéance qui, de toute façon, lui sera imposée par la volonté du peuple sahraoui. Pour avoir visité personnellement les régions libérées par le peuple sahraoui, j’ai acquis la confirmation que plus rien désormais ne saurait entraver sa marche vers la libération totale de son pays, sous la conduite et éclairée du Front Polisario.

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