Industries culturelles au Burkina : Acteurs et partenaires autour d’une même table
Au terme de son programme culture et développement initié depuis 2012, l’ambassade du Danemark a rencontré les associations culturelles bénéficiaires autour d’une table ronde organisée ce 24 novembre 2017 à Ouagadougou. Cette rencontre avait pour but de s’en quérir de l’impact de son aide et des difficultés que rencontrent les industries culturelles et créatives burkinabè.
Le programme culture et développement a durant cinq ans accompagné les acteurs culturels dans le renforcement de leurs capacités et à la structuration des associations majeures dans le secteur culturel burkinabè.
Son objectif était d’aider à rendre pérennes et viables les activités de ces associations afin qu’elles puissent contribuer à un développement économique et social.
Toutes ces associations bénéficiaires ont présenté chacune ce qu’elle a pu faire avec l’accompagnement du royaume de Danemark et une fenêtre d’échange a été ouverte sur les industries culturelles et créatives pour s’enquérir des difficultés qu’elles rencontrent.
« Cette industrie fait face aux problèmes de financement, d’infrastructures, de formation et surtout le manque d’écoulement des produits culturels », déplore, Valérie Kaboré, communicatrice à la rencontre.
« C’est pourquoi, poursuit-elle, les partenaires danois veulent qu’on mène ces réflexions pour proposer des pistes aux besoins d’appui éventuel pour la jeune génération ».
Les communications ont porté à cet effet sur le regard que portent les entrepreneurs sur les industries culturelles, l’état de la production, la dynamique des entreprises, la promotion de la culture et les stratégies de conquête de marché national et international.
« La graine est semée et ça pousse », soutient Anselme Sawadogo, directeur artistique du festival « Jazz à Ouaga », mais il reste que l’art doit nourrir son homme.
« Au-delà du folklore, de ce qui peut être dit de la culture, la culture est une industrie. On dit que le Burkina est un pays de culture et on le chante partout. C’est même écrit dans le PNDES mais il faut qu’à un moment donné, la culture fasse vivre les acteurs. Il faut que la culture devienne un métier, il faut que le Burkinabè se rende compte que celui qui fait du théâtre n’est pas un amuseur public. C’est quelqu’un qui travaille », a-t-il laissé entendre.
Revelyn SOME
Burkina24
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