Burkina : Ce que Bassolma Bazié pense du Haut conseil pour le dialogue social
Ceci est une opinion de Bassolma Bazié sur le Haut conseil pour le dialogue social, parvenue à Burkina24 sous le titre : « caractéristiques du dialogue social pour lequel un Haut conseil du dialogue social (HCDS) est créé, dans un environnement d’appel au respect de l’autorité de l’Etat et à la lutte contre l’incivisme« .
1-Contenu de presse « BURKINA 24 », publié le 2 décembre 2016, signé par le Journaliste « Ignace Ismaël NABOLE »
Partie de l’article de Presse : « Au cours d’une rencontre entre le Ministre de la Fonction Publique et les syndicats du secteur informel le vendredi 2 décembre 2016, Clément P. SAWADOGO, à propos de la répartition des richesses du Burkina, a abordé la question de la « confiscation des richesses nationales » , dit-il, « par une petite catégorie de la population burkinabé », cette catégorie, à en croire le Ministre, ce sont les « fonctionnaires »…
Le Gouvernement entend travailler avec l’ensemble des Burkinabè pour la mise en œuvre de ce Plan (PNDES) « qui dit non à la confiscation des richesses nationales par une petite catégorie de la population burkinabé »…A cela, Clément P. SAWADOGO poursuit : « Nous insistons ! parce qu’aujourd’hui, nous sommes fermes sur cette question. Désormais, il n’y aura plus 50% du budget national pour distribuer aux fonctionnaires uniquement. Et le Gouvernement va y veiller…c’est clair, c’est net », tranche Clément P. SAWADOGO.
Remarque : cet article de Presse, depuis sa publication sur Internet a été vu par 7512 personnes, et partagé par 1300 personnes à la date du 8 janvier 2018 à 10 heures.
2-Extrait du propos de Monsieur le Ministre de la Fonction Publique Clément P.SAWADOGO, le dimanche 7 janvier 2018 sur Burkina Info TV
Du vendredi 2 décembre 2016, date des premiers propos de Monsieur le Ministre de la Fonction Publique au dimanche 7 Janvier 2018, soit un (01) an, un (01) mois et six (06) jours plus tard, voici les nouveaux propos de la même « Autorité », : « Non ! L’Etat n’a jamais, en tout cas, je n’ai jamais entendu quelqu’un dire que 50% du budget des ressources du budget, nous avons toujours dit qu’il s’agit du ratio masse salariale sur les recettes propres de l’Etat. Donc il (Bassolma BAZIE) nous accuse de choses dont on n’a jamais parlé… » ; En réponse à une question de la journaliste de Burkina Info Tv : « …Selon Bassolma BAZIE secrétaire général de la CGT-B, c’est un mensonge d’Etat de dire que 50% du budget est alloué aux fonctionnaires… »
Précision : Même leur « ratio masse salariale sur les recettes propres de l’Etat » est aussi faux sur la base de cet exemple : « Journal L’Economiste du Faso N°234 du lundi 1er au dimanche 14 janvier 2018, article intitulé Fraude de l’or : une perte de 6,65 tonnes. » en plus de tous les autres cas de fraudes fiscales et exonérations diverses de Taxes qu’il faudra ajouter au dénominateur de ce ratio, et extraire de son numérateur les montants de toutes les malversations révélées en plus des émoluments institutionnels à publier et normaliser conformément à « l’attente de février 2018 » ; avant de le comparer sainement et en toute transparence à ces « indicateurs de l’espace UEMOA estimé à 35% » et on verra.
Remarque :
Quelle crédibilité, efficacité, et efficience pour un Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) créé :
– dans un tel environnement de propos variants et non assumés ;
– en violation de la légalité : Convention 98 de 1949, ratifiée par la Haute-Volta, actuelle Burkina Faso, le 16 novembre 1962, recommandant des élections professionnelles pour désigner les organisations représentatives de travailleurs, donc interlocutrices crédibles des autorités ;
– en violation de la légitimité et du consensus : l’Unité d’Action Syndicale (UAS) n’y a pas été associée ;
– en autres : « limitations de Ressources », selon les mêmes « Autorités » !
3-Pensées en m’inspirant humblement des vaillants devanciers auxquels je rends honneur et gloire !
- Aux intellectuels qui maquillent et vernissent les bavures, avec lesquels les crimes crapuleux deviennent des simples incidents, la répression la plus féroce devient un cas de maintien de l’ordre que : un tyran n’a pas d’ami !
- Aux opposants de circonstances, qui rejoignent l’adversaire d’hier avec armes et bagages pour en bénéficier des grâces du moment que: un dictateur n’a confiance en personne !
- Aux indifférents ou les « pourvu que je n’ai pas d’ennuis que : personne n’échappe à une dictature lorsqu’elle s’installe dans un pays !
- L’arme la plus efficace et perspicace pour une société débarrassée de terreurs et horreurs sous toutes leurs formes est : le système éducatif !
Bassolma BAZIE
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