Pouytenga : Un proviseur séquestré par des élèves
Les élèves du Lycée départemental de Pouytenga (LDP) ont séquestré leur proviseur, le mardi 23 janvier 2018. C’est ce que rapporte le quotidien « Le Pays » dans sa livraison du mercredi 24 janvier 2018. Selon le journal, les élèves réclamaient des professeurs de Physique et de Chimie (PC) qui font défaut depuis le début de l’année scolaire dans les classes de 2nde, 1ère et Tle.
Trois heures durant, les élèves du Lycée départemental de Pouytenga (LDP) ont enfermé le proviseur dudit lycée dans son bureau pour réclamer des professeurs de Physique et de Chimie (PC) qui manquent à l’appel depuis 4 mois.
Le délégué des élèves, Romuald Jean Kaboré, qui s’est confié au quotidien Le Pays, explique que « de l’administration jusqu’au DR en passant par les parents et le corps professoral, tout le monde connaît notre situation depuis octobre ».
Le proviseur, Epiphane Dima a, quant à lui, indiqué que la situation concerne toute la région du Centre-Est. « Nos professeurs de PC sont affectés et j’avais eu un professeur vacataire qui est lui aussi admis à un concours et qui vient de partir en décembre. Je suis en train de négocier avec un professeur des autres lycées voisins ou un vacataire pour sauver la situation. Moi aussi, je suis innocent », explique-t-il.
Lire l’intégralité de l’article 👉 Pouytenga : Le proviseur séquestré par des élèves
Burkina 24
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« …Romuald Jean Kaboré, qui s’est confié au quotidien Le Pays, explique que « de l’administration jusqu’au DR en passant par les parents et le corps professoral, tout le monde connaît notre situation depuis octobre ».
Cher Fiston, bien Cher Romual:
Nous ne sommes pas sans partager la légitimité de vos exigences, ayant nous mêmes été étudiants. Néanmoins, permettez- nous, que très paternellement, nous vous invitons à vous désolidariser de certaines infractions et actions , qui de par leur nature, n’ honorent pas votre cause .
« séquestrer votre proviseur », ou, qui que se soit, contre sa volonté, relève purement et simplement d’ un acte de de « Kidnapping », de « Terrorisme ». Vous êtes jeune, comme nous l’ avions été, donc impulsif, et intransigeant, comme nous l’ avions été. Nul doute que ce ne fut pas votre intention, toujours est- il que l’acte a été consommé.
Ici, aux États Unis, la circonstance aurait ébranlé la brigade anti- terroriste, dotée des armes les plus meurtrières à votre endroit.
Plus encore, vous auriez été , par la famille de la victime, poursuivie pour acte de terrorisme, d’ affliction de traumatisme moral, psychologique et mental et émotionnel irréparable aux Proviseur.
Un « sit-in » ou une « rédaction officielle à la Presse », une lettre au Procureur du Faso, ou au Conseil des Sages du Faso auraient été des options disponibles et très honorables.
En tant que Responsable de ces Étudiants, l’ « espoir Futur » du Faso, « très paternellement », nous vous invitons à présenter officiellement et par la même « Presse », votre apologie, en votre nom et au nom de vos camarades, non seulement au Proviseur, mais à tout le corps enseignant du Faso, pour rétablir l’intégrité de votre cause, et confirmer que de telles circonstances ne se répéteront plus.
Et si l’ honorable Proviseur avait, dans l’angoisse, piqué une attaque cardiaque fatale? Qu’elles seraient, aujourd’hui, vos sentiments? Votre objectif aurait- il été atteint pour autant?
Cumulativement, par votre apologie noble, supprimer le « Message » de la procédure et du recours de la séquestration comme option, qui pourrait malencontreusement se valider dans les mentalités et les mœurs du corps estudiantin du Pays.
Cher Fils, n’en soyez pas « responsable ».
C’est notre opinion de Citoyen. C’est notre conseil Paternel.
Très sincèrement.