Groupe parlementaire CDP : Le PNDES et l’endettement du Burkina en réflexion
Le 2 mars dernier, le groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) était dans la ville de Bobo-Dioulasso dans le cadre des premières journées parlementaire de 2018. Suite à l’attaque de l’Etat-major et l’ambassade de France, les députés ont suspendu les travaux.
Suite à l’attaque terroriste du 2 mars 2018 à Ouagadougou, ayant conduit à la suspension des travaux à Bobo-Dioulasso, le groupe parlementaire CDP a condamné avec « la plus grande fermeté ces récurrentes attaques barbares menées par des individus aux desseins inavoués ».
C’est ce vendredi 23 mars 2018 à Ouagadougou que les travaux des journées d’informations parlementaires du groupe parlementaire CDP ont repris. Selon le groupe parlementaire, la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) suscite de nombreuses interrogations. C’est dans ce cadre que les députés du CDP ont organisé cette rencontre.
« Le PNDES et sa mise en œuvre : quel bilan à mi-parcours ? » et « la problématique de l’endettement du Burkina Faso : état des lieux et perspectives ». Tels sont les thèmes qui vont articuler ces journées. Ces deux thématiques seront développées respectivement par Alain Siri, secrétaire permanent du PNDES et Boukaré Zouanga, directeur de la dette publique.
Pour Blaise Sawadogo, président du groupe parlementaire du CDP, au regard de la situation actuelle, «nous avons tenu à nous retrouver en cette journée, pour peaufiner nos connaissances sur la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES)».
Les inquiétudes du groupe parlementaire CDP sur le PNDES
« C’est le financement du PNDES qui pose problème de notre point de vue. Pas mal d’annonces et de chiffres qui sont donnés. Par moment, on se demande, si ce sont des acquis ou nous sommes en attente de financement. Si parfois, ce sont des projets bien élaborés et planifiés dans le cadre du PNDES, ou bien, s’il s’agit d’achever ce que certains avaient déjà commencé ». Telles sont, entre autres, les inquiétudes des parlementaires du CDP.
Selon Blaise Sawadogo, le PNDES est une annonce sans perspective certaine. Il a estimé que le PNDES s’est donné pour mission de générer des richesses pour réduire la pauvreté du pays à travers une démarche bâtie sur les acquis, les défis du premier cycle de la SCADD et fondé sur la contribution à la réalisation de la vision Burkina 2025.
Eddie Komboigo, président du CDP, a fait comprendre que l’on s’endette pour investir. A l’écouter, il faut déterminer des objectifs clairs et avoir un canevas strict à suivre afin d’avoir une vision pour le Burkina Faso. « Si non, tout endettement que nous faisons est voué à l’échec », a-t-il expliqué.
Jules César KABORE
Burkina 24
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