Procès putsch manqué : Les Généraux Bassolé et Diendéré dévoilent leurs témoins
Le procès du putsch manqué a effectivement repris ce 27 mars 2018 à la salle des banquets de Ouaga 2000. Après les citations des témoins à comparaître, le Tribunal a procédé à l’examen d’un mémoire déposé par la défense, en l’occurrence par Me Bonkoungou. La requête porte notamment sur la régularité du Tribunal. Afin d’apporter une réponse à cette demande (auparavant débattue), l’audience a été suspendue et reprend le vendredi 30 mars 2018 à 9h.
Dès la reprise de l’audience ce 27 mars 2018 à 9h 25, Me Olivier Yelkouni, avocat de la défense, a attiré l’attention du Président du Tribunal sur le fait que le Directeur de la justice militaire, Sita Sangaré, ferait des « remontrances » publiquement à l’encontre d’un de leurs clients, Général Gilbert Diendéré.
« Que ce soit la dernière fois », souhaite-t-il. Le Président du Tribunal, sans rentrer dans les détails, dit prendre acte et ferait en sorte que de telles situations ne se reproduisent plus.
La séance s’est alors poursuivie avec l’examen des listes des témoins. La liste dressée par le Procureur militaire comporte 43 noms de témoins, dont ceux de l’ancien Président du Faso, Jean Baptiste Ouédraogo, l’actuel ambassadeur du Burkina au Ghana, Pingrenooma Zagré, l’archevêque de Bobo-Dioulasso, Paul Ouédraogo. Il faut signaler que des témoins sont absents, soit pour raison inconnue, soit pour raison sanitaire.
Un agent et deux ex-agents de l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP) dont l’ancien président de l’institution, Marturin Bako, Chériff Sy, Eddie Comboigo, Younouss Sanfo, expert en sécurité informatique, font partie des 43 témoins cités par le Procureur militaire.
Les témoins du Général Diendéré
Le procès se poursuit. Tantôt le mercure monte, tantôt l’assistance verse dans le rire. Mais, à la citation des 25 témoins de Gilbert Diendéré, le débat prend une autre tournure.
Parmi ces témoins voulus par Diendéré, l’on retient Roch Marc Christian Kaboré, Michel Kafando, Gilles Thibault, Isaac Zida, Tulinabo Mushingi, le Moogho Naaba Baongo. Et sur 25, seuls trois témoins ont répondu présents. Ces derniers avouent avoir appris qu’ils sont témoins par voie de presse.
Et aux avocats de la défense d’avancer qu’il revenait au Parquet militaire de citer nommément et de faire comparaître ces témoins dans le but de les entendre quand besoin se fera. Le Parquet militaire exige la « base légale » selon laquelle il leur revenait de citer les témoins de Diendéré. « Que la salle des banquets ne se transforme pas en salle de jeu », se défend Me Kam, avocat de la partie civile.
L’audience se poursuit avec la lecture de la liste des témoins déposée par Me Mamadou Sombié, avocat de la défense. Là également, il y a eu débat. En fait, le général Gilbert Diendéré, accusé, est cité comme témoin dans une autre affaire ne l’impliquant pas directement.
« Un accusé ne peut pas être cité comme témoin. L’accusé peut mentir, mais le témoin ne peut pas dire des contrevérités sous peine de poursuite judiciaire », rétorque le Parquet militaire. La séance a été suspendue vers 13h 20 et aussitôt reprise à 14h 30. Les citations des témoins se poursuivent.
De hautes personnalités citées comme témoins de Djibrill Bassolé
Le procès a repris, toujours avec les citations des témoins des accusés. La liste dressée par le Général Djibrill Bassolé comporte 11 noms, des absents, car n’ayant « évidemment » pas été notifiés. Elle comporte des noms de personnalités dont Gilles Thibault, le Président sénégalais Macky Sall, l’ex Président béninois Thomas Yayi Boni, le Président nigérien Mahamoudou Issoufou, Tulinabo Mushingi, Isaac Zida.
Situation qui a réveillé encore le débat sur les diligences que devrait faire le Parquet militaire, selon la défense. Même scénario avec les listes des témoins de Abdoulaye Dao, Abdoul Aziz Korogho et autres accusés. A qui de citer les témoins ? Au Parquet ? A la Partie Civile ? A la Défense ? Autant de questions débattues.
« Mais, là, il manque un peu de sérieux », s’étonne Alioun Zanré, Procureur militaire. Propos renchéris par Me Hervé Kam de la Partie Civile qui évoque une question de « manque de respect à l’endroit du Tribunal ». Selon les prétentions de la défense, si par exemple le Président du Tribunal venait à être récusé, lui et tous les autres juges qui ont connu du dossier peuvent être entendus en qualité de témoins.
Après les citations des témoins à comparaître, le Tribunal a procédé à l’examen d’un mémoire déposé par la défense, en l’occurrence par Me Bonkoungou. La requête porte notamment sur la régularité du Tribunal.
Le Ministère public représenté par le Parquet militaire et les avocats de la Partie Civile ont balayé du revers de la main le mémoire en question, le jugeant « mal fondé » et « irrecevable ». Afin d’apporter une réponse à cette demande (d’ailleurs auparavant débattue de long en large), l’audience a été suspendue à 17h. Elle reprend le vendredi 30 mars 2018 à partir de 9h.
Noufou KINDO
Burkina 24
Débat autour des inscriptions sur les badges délivrés pour suivre le procès
Les débats ont été aussi houleux que d’habitude à la salle des banquets de Ouaga 2000 ce 27 mars. Aucun détail n’est occulté, même si « le diable étant toujours dans les détails », comme le dira l’un des conseillers de la défense, le Bâtonnier sénégalais, Me Yéri Thiam.
Ce dernier s’en prend aux inscriptions sur les badges conçus pour l’occasion et délivrés au public pour assister au procès.
« Pourquoi inscrire sur les badges « Procès du Putsch du 16 septembre 2015″ ? », lance Me Thiam. Il s’agit, insiste-il, d’une affaire toujours en jugement. Il propose en exemple l’appellation « Procès du présumé putsch manqué ».
Intervention qui n’a pas laissé la Partie Civile indifférente. Pour Me Prosper Farama, il ne s’agit aucunement d’une atteinte à la présomption d’innocence d’autant plus que le Général Diendéré, lui-même, aurait reconnu les termes « Putsch manqué ».
L’avocat de la Partie Civile estime qu’en dépit du droit comparé, entre juridictions burkinabè et française, il est préférable d’aller dans le fond du dossier et outrepasser certains détails.
N.K
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Que de moment de bonheur de voir les puissants d’hier devenus des misérables devant la justice du peuple burkinabé. La Pâques divine du Christ JESUS viendra éclairé les juges, Me KAM, Me Farama et les témoins et confondra davantage, les avocats des menteurs et des criminels. Honte à vous avocat de Diendéré et Gilbert. Vous serez couvert de honte au faso à jamais. Après le procès et la condamnation des malfaiteurs du peuple burkinabé, vous irez à l’exile car le faso ne sera plus favorable pour vous. Dieu vous a laissé entre les main de la justice pour tous ces crimes commis par ces gens là. pourquoi craignez vous une justice de vengeance si vous êtes clean? C’est parce que vous savez que vous avez à un moment donné de la vie de ce pays abusé du peuple? torturé, assassiné, comprimé, calomnié, ………..Vous craignez que les gens se vengent? C’est ainsi va l’équilibre naturelle de la vie. Les premiers sont devenus les derniers, honte à vous. Le slogan si tu fais on te fait et il n’y arien n’a plus de cité au Faso. N’en déplaise aux nostalgique de l’ancien régime Compaoré.
Lona Charle avait bien décrit le contenu de Diendéré qu’il connait bien. Il avait dit que le RSP était un mythe et que Diendéré était un couard. Il n’assume jamais. Il préfère couler des innocents pour se sauver d’affaire. Or dans cette affaire, tout le monde l’a vu. C’était lui qui était à la tête du putsch et qui l’a assumé. Pourquoi venir avec grosse parole de procédure. Et puis; comment il avait jugé les Lingani et Henri Zongo? Personne ne les avait entendu avant leur exécution. Pourquoi des paroles en longueur? ces gens là n’avait m^me plus droit à un jugement à la Pilate. Honte à toi qui veut salir le nom de l’autorité morale du Faso. Qu’est ce que Monseigneur Paul à avoir dans ton coup d’état le plus ignomble du monde? Quid Moro Naba et autres. Mgr PAUL était président de la conférence épiscopale qui avait marqué un réfus cathégorique contre l’idée de modifier l’art 37 et la mise en place d’un sénat à travers la lettre pastorale des évêques de juin 2014. après Blaise Compaoré avait essayé de négocier avec eux pour faire passer son idée machiavélique mais il est resté stoïque sur sa position avec ses paires. Maintenant c’est un énergumène qui va vouloir salir notre Évêque. Tu vas rencontrer la foudre de Dieu dans ce procès. Ca prouve vraiment que tu es un vrai peureux. en moré ne dit-on pas que « NI KOUSSA ZOETA GOUNGOU » traduction » L’assommeur craint le gourdin avec lequel il assomme les autres ». si tu veux, Il faut aller même cité le Pape dans ta liste de témoin et la vérité jaillira à ta reconversion ou à ta disparition si tu t’entête. A bon entendeur salut.