Étoile Filante de Ouagadougou (EFO) : Quatre mois d’arriérés de salaire

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Ça chauffe à l’Étoile Filante de Ouagadougou (EFO). A quelques heures de son match contre le leader du Fasofoot Association Sportive des Fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB), les joueurs de l’un des clubs les plus populaires du Burkina attendent quatre mois de salaires impayés.

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La saison écoulée, ce sont les joueurs de l’ASFA Yennenga qui souffraient du non versement de leurs salaires. Cette année, c’est l’Étoile Filante de Ouagadougou (EFO) sa rivale, qui se trouve dans la même situation. Les joueurs jouent sans salaire depuis quatre mois. Cette affaire qui se murmurait a fini par éclater du fait de la volonté de certains joueurs de se mettre en grève. L’entraîneur de l’équipe ne nie pas le problème.

« Nous traversons une période difficile mais les dirigeants sont en train de se battre pour que tout rentre dans l’ordre pour que nous puissions bien nous comporter pour la fin de cette saison», explique Boureima Kaboré. Selon lui, une rencontre a eu lieu entre les joueurs et les dirigeants et des initiatives seraient effectivement prises pour que tout rentre dans l’ordre. Selon certaines des sources proches du club, des joueurs de l’EFO ne s’entraînent plus normalement.

« C’est depuis décembre que nous connaissons cette difficulté mais on s’en sort toujours », confie Boureima Kaboré qui pense que ses joueurs restent toujours motivés à l’idée de remporter un 14e titre de champion et le premier pour son entraîneur.

L’international Paul Koulibaly a rejoint l’équipe de l’EFO avec Moussa Yedan et le gardien Daouda Diakité. « C’est pas la peine de grever en restant à la maison. (…) Ce que j’ai pu leur dire, c’est de ne pas grever. Il faut qu’on se soumette au programme de l’entraîneur et on laisse les dirigeants. Quand les résultats vont suivre, c’est eux qui vont courir derrière nous », confie Paul Koulibaly.

Qu’est ce qui explique cette situation ? Des proches du club accusent la mauvaise organisation. « Ce sont les transferts qui nous font vivre. Mais aujourd’hui, on ne sait où on en est avec les transferts. On ne sait qui libère les joueurs, les revenus générés par les transferts, où va l’argent, rien », confie un proche du club.

Cependant, en plus de l’EFO, ils sont plusieurs autres clubs à souffrir de cette situation de salaires impayés.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24

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