Dossier des radiés : Les propositions du HCRUN
Le 19 avril 2018, la presse présente à une des conférences de presse du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) a demandé le contenu « des propositions concrètes » annoncées par l’institution dans le cadre de la résolution du dossier des militaires et policiers radiés en vain. Le mercredi 23 mai 2018, les services de communication du HCRUN les ont dévoilées.
Dans l’examen des dossiers des militaires et policiers radiés, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) a dévoilé les propositions issues des rencontres entre les déflatés et la hiérarchie militaire et policière. Elles sont les suivantes, selon les services de communication du HCRUN :
- Une demande exceptionnelle de pardon officielle et collective aux victimes et au peuple burkinabè par les militaires et policiers radiés ;
- Une clémence exceptionnelle, accordée par l’Etat ;
- Le reversement des militaires et la réintégration des fonctionnaires de Police à la Fonction publique. Ceux-ci bénéficieront d’un reclassement selon l’ancienneté de service et pourront être affectés dans les départements ministériels et institutions autres que le ministère de la sécurité et celui de la défense.
- L’octroi d’une « aide à la réinsertion sociale» pour les militaires radiés, destinée à soutenir la création d’activités rémunératrices.
- L’octroi d’une «indemnité spéciale d’aide à la reconversion» pour ceux qui, bénéficiaires de la mesure de reversement à la fonction publique, ne souhaiteraient plus servir dans l’Administration, destinée à soutenir leurs projets personnels.
La période de leur éviction sera prise comme temps de service effectif pour le droit à la retraite et au reclassement et des décrets viendront préciser les modalités de la mise en œuvre de ces propositions, indique toujours le communiqué.
Selon des sources de Burkina 24, les militaires radiés considèrent ces propositions « comme une perche tendue. Les militaires radiés sont partants », a confié l’un d’eux. « Notre souci, c’est la lenteur. Notre souhait est le décret se prenne dans les plus brefs délais ». Mais du côté des policiers, tout ne serait pas encore parfait. «Ils sont un peu réticents », informe une source.
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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