Nigéria: Une importante saisie de Tramadol par la douane

publicite

Les douanes nigérianes ont une nouvelle fois procédé à la saisie d’une quantité record de Tramadol.

La suite après cette publicité

Ce sont au total 35 conteneurs de Tramadol, un médicament antidouleur, utilisé comme une drogue et placé sous un régime de vente stricte depuis 2010, qui ont été interceptés par les douaniers nigérians.

Une dizaine de ces conteneurs a été remise à la NAFDAC (National Agency for Food and Drug Administration and Control), qui a procédé à leur incinération.

La commercialisation du Tramadol au Nigeria, bien qu’elle n’est pas interdite est soumise à une réglementation contraignante dont son incontournable prescription médicale.

Les autorités en charge de la lutte contre les stupéfiants révèlent que plus de 70 % des Nigérians adeptes de la drogue consomment le Tramadol qui coûte deux à trois fois moins cher que les autres drogues.

Les autorités nigérianes ont opté pour le sevrage des vendeurs à la sauvette ou des ‘‘pharmacies par terre’‘ à la source. C’est ainsi que l’accent est mis sur les contrôles portuaires avec fort heureusement des résultats probants ces derniers mois.

En décembre 2017, six conteneurs transportant environ 115 tonnes de Tramadol ont été saisis par les douanes nigérianes.

Le Tramadol commercialisé au Nigeria vient de la Chine et de l’Inde qui en sont les premiers producteurs mondiaux. Toutefois, au regard du succès de cette drogue au pays de Muhamadou Buhari, certains observateurs n’écartent par l’existence de fabriques locales.

Le Tramadol est la cause d’importants ravages au sein de la jeunesse de plusieurs pays africains.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU Burkina24

Source: Africanews

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×