Délinquance : Repris de justice, ils faisaient preuve d’une violence inouïe

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« Violents, cruels ». C’est ainsi que décrivaient les victimes de malfaiteurs dont le trio-cerveau composé de Zoungrana Boukaré, Sampadaga Silla et Liliou Apouri, tous d’anciens pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction de Manga dans le Centre-sud.

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Après enquête, la brigade de recherche du commissariat central de la ville de Ouagadougou a mis le grappin sur ce réseau de malfaiteurs qui s’était spécialisé dans les vols à mains armées et qui opérait principalement dans les quartiers périphériques de Balkuy, Karpala, Rayongo, Moko de la capitale (au détour des ruelles isolées et mal éclairées) et dans des villages environnants.  

« Majoritairement, les plaignants décrivent les malfaiteurs comme étant violents, cruels et munis chacun d’une arme à feu », rapporte le commissaire Bougma Aimé Salvador. L’assistant de police O. D. qui a survécu après avoir été shooté par un fusil de chasse calibre 12, est là pour témoigner de cette violence inouïe.  C’était à l’aube du 7 décembre 2017 dans le quartier Karpala « vers le cimetière » alors qu’il se rendait au camp qui abrite son unité qui devait rallier Gaoua pour le 11-Décembre.

Les chirurgiens ont extrait « jusqu’à 17 plombs dans l’abdomen ». O. D a survécu grâce à son collègue et la promptitude de la réaction de ses collègues. Son collègue « a joint le service. Ils sont venus me chercher à temps », rapporte-t-il.

Son histoire ne s’arrête pas là. Et elle témoigne de la cruauté sans limites des délinquants. Alors qu’il agonisait, « il y avait un deuxième groupe qui passait. Eux, ils sont venus soustraire mes deux portables et puis mon porte-monnaie ». Le premier groupe l’ayant dépossédé de son pistolet automatique (retrouvé en leur possession) et de sa moto non encore retrouvée.  

A bout portant

Tout comme lui, D. Issouf a été blessé au cou lors de son agression. Il témoigne. « Moi j’étais en train de rouler. En même temps, on m’a limé avec un truc et puis je suis tombé ». Il roulait avec la moto de madame Traoré avec derrière lui une fille. Dame Traoré a qui les faits ont été rapportés par les miraculeux précise : « Celle qui avait été  remorquée, elle est là. Quand elle a dit qu’elle va crier, on lui a dit ‘si elle crie, il faut lui trancher la gorge’. Elle s’est tue en même temps ».

C. Salfo, plus chanceux, a seulement été dépossédé de sa motocyclette aux environs de 18h30 avec sur lui son sac de riz et cartons de spaghettis pour aller à la maison. Il raconte. « J’ai pris le goudron de notre village pour aller. Je suis arrivé à la fin du goudron, ils sont venus passer sur Force X blanc. Ils sont allés devant garer faire comme leur moto est gâtée. C’est deux personnes. Il y a l’autre qui est passé devant moi. L’autre est descendu devant. Lorsque je suis arrivé là-bas, il a couru devant moi et enlevé le fusil pour me tuer ». Pendant, ce temps, les présumés auteurs sont sortis de la cellule de garde à vue. Il n’arrivera plus à témoigner. « C’est bon comme cela», dira-t-il.

Une dizaine de victimes dépouillées de leurs biens ont rapporté qu’ils avaient fait l’objet de coups et blessures volontaires. O. Christophe lui n’a pas eu la même chance. Il a été tué par balle à la date du 18 décembre 2017 aux environs de 22h alors qu’il rentrait chez lui.

La collaboration de la population a permis de mettre la main sur les nommés Liliou Apouri et Sampadaga Silla alias Hene Silla, « tous (deux) des repris de justice ». L’enquête a conduit par la suite à appréhender six autres membres du réseau (Zoungrana Boukari, Tiendrebéogo Saidou Hamidou, Dipama Idrissa, Yanogo Boureima, Dipama Yemdaogo dit Abel, et Nana P. Edmond, seul membre interpellé qui n’est pas un repris de justice).  

Mme Traoré et Salfo, tous deux chanceux repartiront du commissariat de police sourire aux lèvres avec leurs motocyclettes saisis lors de l’enquête menée par la brigade de recherche qui sollicite la collaboration pour mettre hors d’état de nuire ces délinquants qui n’hésitaient pas à « sanctionner sévèrement par un tir à bout portant » sur toute victime qui essayait de résister.

C. Salfo repartira chez lui le sourire aux lèvres. La brigade de recherches a retrouvé ses agresseurs et a motocyclette retirée ce jour-là.

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Rédaction B24

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2 commentaires

  1. Je penses que ces malfrats ne merite plus la prison ‘ vue que sont des repris e justice , leur prochaine liberation ou echappe ils seront purement des tueurs prefabtiquer dans la prison alorspensons y…….

  2. Svp, arrêtez de les couvrir le visage maintenant. C’est des délinquants et on a besoin de les identifier. Les pays voisins affichent clair et net leurs visages. Pourquoi pas vous?

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