Des journalistes s’engagent à défendre les droits sexuels et reproductifs en Afrique
En marge du dialogue régional africain 2018 axé sur la promotion de l’égalité des genres et des droits sexuels et reproductifs, la Fédération internationale pour la planification familiale/Région Afrique (IPPFRA) a réuni une trentaine de journalistes à Nairobi, au Kenya du 4 au 6 juillet 2018. Les journalistes africains sont invités à participer au changement de mentalités par rapport à l’éducation sexuelle, notamment des jeunes en usant de leur plume, de leur micro et de leur camera afin de transformer fondamentalement le continent. Les Hommes de médias ont réaffirmé leur position aux côtés des promoteurs des droits sexuels et reproductifs.
La Fédération internationale pour la planification familiale/Région Afrique (IPPFRA) continue de raffermir ses relations avec les médias afin de mieux jouer son rôle au profit des adolescents, des jeunes et des femmes en matière de défense de leurs droits sexuels et reproductifs.
Les dernières statistiques en santé sexuelle et reproductive dans le monde montrent que malgré les quelques résultats probants atteints par les Etats africains, il y a toujours urgence de redoubler d’efforts. Les responsables de l’IPPF Afrique sont convaincus que les journalistes peuvent énormément contribuer à forger une Afrique riche, en bonne santé et sans VIH/SIDA, où par exemple personne ne contractera une grossesse involontairement.
Pour ce faire, l’organisation internationale a initié un dialogue/forum avec les médias du 4 au 6 juillet 2018 dans la Capitale kényane. Cette énième tribune a été une occasion idéale pour les responsables de l’IPPF Afrique de plaider pour la promotion de l’éducation sexuelle complète des jeunes, de l’égalité des sexes et des droits reproductifs.
La plume pour le développement durable…
Pour le Directeur régional de l’IPPF Afrique, Lucien Kouakou, les médias constituent une plateforme fondamentale pour le changement de comportements, donc un « canal » à saisir avec maestria car les messages véhiculés vont aussi rapidement que la vitesse du vent. Il a formulé le vœu que les journalistes se saisissent davantage de leur plume afin de transformer le continent en un monde meilleur en sensibilisant les populations et en dénonçant les mauvaises pratiques.
La journée du 4 juillet à Nairobi a été consacrée à la Session annuelle sur le rôle des médias dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive (SSR) et de l’égalité des sexes. Le 5 juillet, le Protocole de Maputo a été passé au peigne fin et les journalistes ont également été outillés sur comment mieux rapporter sur les droits SSR en Afrique.
Il a été question, le 6 juillet, de réfléchir et de formuler des recommandations sur la collaboration avec les médias africains autour des droits SSR en Afrique. La trentaine de journalistes se sont engagés à défendre les droits sexuels et reproductifs des femmes, des jeunes et des adolescents. Le Conseiller principal en communication de l’IPPF Afrique, Césaire Pooda, a rappelé que l’IPPF, présente dans plus de 40 pays, existe depuis 1952, mais a pris son envol en Côte d’Ivoire en 1972.
L’IPPF/Région Afrique, dit-il, a pour rôle principal de défendre les droits sexuels et reproductifs en Afrique, avec comme domaine de prédilection l’avortement, la contraception, l’égalité entre les sexes, le VIH/Sida, l’amélioration des prestations de services de santé sexuelle et génésique dans les situations d’urgence humanitaire, la défense des droits à la santé sexuelle. Le siège régional de l’IPPF/Afrique se trouve dans la Capitale huppée du Kenya.
Lire aussi : Droits sexuels : Le cri de cœur de la société civile africaine
Noufou KINDO
Burkina 24
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Merci pour cet article qui fait une part belle aux droits de la femme. Tous autant que nous sommes, nous nous battons pour cela. Cependant il y a, à mon avis, des passages un peu vagues qu’il faille nous clarifier. Sans être misogyne, je pense qu’il sied tout de même qu’on nous dise ce qu’on entend par « avortement, égalité de entre les sexes, … » ? Il y a lieu de s’inquiéter surtout que de nos jours, notre Afrique est mal vue par certaines communautés de la planète qui pensent que le continent gagnerait à emboîter leurs pas dans des tendances bestiales que sont: légalisation systématiques c’est-à-dire sans conditions de l’avortement; le polyamour (ou liberté sexuelle totale aux hommes et femmes, c’est leur mot); l’homosexualité et la polyandrie (fait pour une femme de se marier à plus d’un homme). Sans promouvoir le terrorisme qui est aussi le niveau supérieur du stade du barbarisme humain, si ces bestialités susmentionnées doivent s’installer dans nos sociétés, nous nous battrons à mort contre elles.
Merci pour cet article qui fait une part belle aux droits de la femme. Tous autant que nous sommes, nous nous battons pour cela. Cependant il y a, à mon avis, des passages un peu vagues qu’il faille nous clarifier. Sans être misogyne, je pense qu’il sied tout de même qu’on nous dise ce qu’on entend par « avortement, égalité de entre les sexes, … » ? Il y a lieu de s’inquiéter surtout que de nos jours, notre Afrique est mal vue par certaines communautés de la planète qui pensent que le continent gagnerait à emboîter leurs pas dans des tendances bestiales que sont: légalisation systématiques c’est-à-dire sans conditions de l’avortement; le polyamour (ou liberté sexuelle totale aux hommes et femmes, c’est leur mot); l’homosexualité et la polyandrie (fait pour une femme de se marier à plus d’un homme). Sans promouvoir le terrorisme qui est aussi le niveau supérieur du stade du barbarisme humain, si ces bestialités susmentionnées doivent s’installer dans nos sociétés, nous nous battrons à mort contre elles.