Procès du putsch : Les accusés ont-ils le droit de mentir ?

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Le ton est monté d’un cran le mardi 17 juillet 2018 lors de l’interrogatoire de l’ex-sergent-chef Aly Sanou. Face aux déclarations de celui-ci à la barre qui ne cadraient pas avec celles contenues dans les procès-verbaux, le Parquet militaire a eu ce commentaire : « il est très difficile de concevoir un mensonge cohérent ». L’accusé n’a pas aimé et il l’a fait savoir en demandant à ne pas être qualifié de « menteur ».

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Lire 👉 Procès du putsch de septembre 2015 au Burkina : L’intégralité

Le président du tribunal accède à sa demande et le procureur militaire est sommé de retirer ses mots. Mais plus loin, Me Guy Hervé Kam enfoncera le clou en affirmant que l’accusé « a le droit de mentir ». Les avis sont partagés entre défenses et parties civiles dans la vidéo ci-dessus.  

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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