Cameroun angolophone: Buea ville morte
Les militants sécessionnistes anglophones dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest ont adopté la stratégie des villes mortes tous les lundis. A Buea, ce mouvement très suivi impacte considérablement l’activité économique.
Tous les lundis, les rues de Buea au Cameroun ont l’allure d’une ville sans âmes. L’opposition entend ainsi démontrer au pouvoir de Yaoudé sa mainmise politique sur les régions sécessionnistes anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du pays.
Commerces fermés, rues désertes et patrouilles de police renforcées, le « Ghost Town », ville morte en Français, devrait aller un peu plus loin, jugent certains partisans de cette stratégie qui préconisent un blocus de la desserte Buea-Douala. « Tant que le pétrole va partir de Limbé pour Douala, ils n’auront pas de problème. Mais moi si je devais proposer quelque chose, ce serait qu’on bloque cette route. Ainsi si l’argent du pétrole venait à leur faire défaut, ils seraient bien obligés de réagir », prône un partisan plus radical.
Les autorités municipales de Buea ne sont jusque-là pas parvenues à convaincre les opérateurs économiques de leur cité à braver ce mot d’ordre. Ces derniers ne comptent pas prendre de risques pour éviter toutes représailles de la part des combattants séparatistes.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Source: RFI
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