Catastrophes naturelles au Burkina : Le ministère de l’administration territoriale fait de la prévention

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Pour s’assurer que chaque acteur connaisse son rôle et joue sa partition comme il se doit en cas de survenue d’une crise, le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation a initié une rencontre d’information afin que les intéressés sachent que faire en matière de protection civile.

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La protection civile est du ressort du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. Pour s’assurer que les étapes de prévention, prévision, d’intervention et de gestion post-crise soient bien assimilées par les structures déconcentrées de l’Etat, le ministreSiméon Sawadogo et ses collaborateurs ont inscrit la thématique au cœur du premier conseil d’administration du secteur ministériel. Ils se sont retrouvés dans la cité de l’épervier ce vendredi 10 août 2018 pour en parler.

« Le choix de la ville de Manga n’est pas fortuit », dira le ministre. Il le justifie par le besoin de « solidarité et de soutien aux laborieuses populations de cette région qui luttent courageusement pour relever avec brio les défis de l’organisation de la fête nationale du 11-Décembre ».

Il n’y a pas que le choix de la ville qui n’est pas fortuit. Celui du thème « Rôle des autorités locales dans la protection civile » l’est aussi. Il tient selon Siméon Sawadogo dans « la récurrence des catastrophes, des calamités et autres crises ». Il note par ailleurs que « notre pays n’échappe pas à cette réalité dont la gestion requiert une politique efficace en termes de prévention des risques et de protection des populations ».

Pour mieux instruire gouverneurs, hauts commissaires, préfets, présidents de conseils régionaux et maires sur leur partition dans le processus de protection civile, il a été fait appel aux services du colonel-major Yago Lazare, directeur général de la protection civile, responsable du programme protection civile.

Il a partagé avec ces responsables régionaux, provinciaux, départementaux et communaux, la démarche à suivre avant, pendant – en cas de crise, catastrophe – qui implique de faire dans la prévention, la prévision, l’intervention et  la gestion post-crise. « Il faut veiller à gérer les risques et catastrophes suivant les quatre étapes. Il ne faut pas croiser les bras attendre que la catastrophe arrive. Il faut se préparer. Il faut faire de la prévention », pose le directeur de la protection civile.

Les représentants des structures déconcentrées de l’Etat à l’école de la protection civile pour apprendre à prévenir et à intervenir en cas de crise.

Le 26 juillet 2018, Ouagadougou était sous les eaux. Dans l’optique de mieux faire comprendre la nécessité pour l’autorité d’accentuer son action sur la prévention, le colonel a pris l’exemple des inondations. Il y a urgence, dit-il à  éduquer les populations pour qu’elles ne jettent pas les ordures dans les canalisations, à curer les caniveaux pour qu’en cas de pluie, l’écoulement soit plus facile.

« Il faut empêcher que les gens ne s’installent dans des zones inondables. C’est un point important », a déclaré le directeur de la protection civile. Son interpellation n’est pas fortuite. Dans une correspondance datée du 27 juin adressée au maire de la commune de Ouagadougou, la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, en qualité de présidente du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) annonçait que la structure « n’interviendra pas dans des zones inondables dûment identifiées ».

« Rien n’empêche une mairie ou un conseil régional de mettre une brigade locale des sapeurs-pompiers avec l’appui de la BNSP. Aujourd’hui, les maires et les présidents des conseils régionaux ont un rôle très important à jouer dans le cadre de la résolution des crises, des catastrophes naturelles et de tout ce qui peut subvenir », a formulé au sortir de la rencontre le ministre de l’administration du territoire.

Nana Fatoumata Benon/Yatassaye, gouverneure du plateau central, a pris part au CASEM au cours duquel il a été question du comment envisager la reconstruction après la destruction. Les gouverneurs n’étant pas des sapeurs-pompiers de formation, elle repart de la cité de l’épervier (centre-sud) nantie de plus de connaissances, de techniques d’approche en matière de protection civile.  Son appréciation du contenu des échanges : « Les communications ont été très fructueuses ».

Oui Koueta                                                     

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Oui Koueta

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