Accès à l’eau potable à Ouaga : A la recherche d’une alternative après 2030
Le nouveau vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique, Hafez Ghanem, a effectué une visite de travail au Burkina Faso. Il a pris fonction le 1er juillet 2018. Ce lundi 20 août 2018, il a visité les installations de la station de pompage et l’usine de traitement d’eau potable de Ziga, située à 50 Km à l’Est de Ouagadougou.
La ville de Ouagadougou est alimentée en eau potable à partir du barrage de Loumbila qui y contribue à hauteur de 16% et du barrage de Ziga pour 84%. Le projet Ziga II, d’un coût global de 107 milliards de FCFA, la Banque Mondiale y a contribué à hauteur de 40 milliards de FCFA soit 37%.
Le tout nouveau vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Hafez Ghanem, a pris fonction le 1er juillet 2018. Ce lundi 20 août 2018, il a effectué une visite de travail au Burkina Faso et a constaté de visu les investissements de la Banque mondiale au niveau de l’eau.
Il s’agit, entre autres, des réalisations du projet d’approvisionnement en eau potable de la ville de Ouagadougou à partir du barrage de Ziga, les stations de pompage, l’usine de traitement et la délégation de service public d’eau potable en quartier non loti. Le processus de la production à la distribution de l’eau du barrage de Ziga à Ouagadougou a été expliqué à l’hôte du jour.
« Notre mission, c’est de lutter contre la pauvreté. L’accès à l’eau potable est très important pour lutter contre la pauvreté. Nous allons continuer à travailler avec le gouvernement du Burkina Faso dans ce secteur stratégique qui est très important pour la population », a fait savoir Hafez Ghanem.
A l’issue des visites, il a laissé entendre qu’il a été impressionné par la qualité des ouvrages et des ressources humaines. Il est prévu une signature de trois conventions de financement de la Banque Mondiale dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’eau pour un montant total de 235 milliards de FCFA.
Le financement de la Banque Mondiale pour le secteur de l’eau dont la convention sera signée le 21 août est destiné au Programme d’appui au secteur de l’eau et de l’assainissement (PASEA) et couvrira, entre autres, la ville de Ouagadougou pour renforcer les réalisations déjà effectuées et d’autres localités.
A écouter le directeur général de l’ONEA, Frédéric François Kaboré, en perspectives, il est prévu l’identification d’un nouveau site pour la mobilisation de la ressource en eau pour la période post 2030, car le projet Ziga sera à sa limite. Selon lui, le programme financé par la Banque Mondiale et dont la convention sera signée le 21 aout 2018, a une composante dédiée à l’étude de l’alimentation en eau potable de la ville de Ouagadougou après 2030.
« Ce qui permettra d’anticiper les travaux afin d’éviter dans le futur les pénuries d’eau avant 2030 », a laissé entendre le directeur général de l’ONEA. En rappel, le Burkina Faso est devenu membre du groupe de la Banque mondiale en 1963.
Jules César KABORE
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Dans la recherche d’une solution s’alimenter la ville de Ouagadougou après 2030, je vous préconise en guise de solution, le curage des anciens barrages aussi. Nos ancêtres faisaient des retenues d’eau qui ne s’infiltraient pas sans études ni d’ingénieurs. Pourquoi de nos jours que nous disposons d’éminents ingénieurs et professeurs en la matière, nous sommes à la recherche des solutions coûteuses? Avec 3 barrages à Ouagadougou, Loumbila et Ziga associées, nous n’avons pas besoin de l’eternel endettement si les 2 premiers citées étaient desensablées comme il se doit. Merci.
Dans la recherche d’une solution s’alimenter la ville de Ouagadougou après 2030, je vous préconise en guise de solution, le curage des anciens barrages aussi. Nos ancêtres faisaient des retenues d’eau qui ne s’infiltraient pas sans études ni d’ingénieurs. Pourquoi de nos jours que nous disposons d’éminents ingénieurs et professeurs en la matière, nous sommes à la recherche des solutions coûteuses? Avec 3 barrages à Ouagadougou, Loumbila et Ziga associées, nous n’avons pas besoin de l’eternel endettement si les 2 premiers citées étaient desensablées comme il se doit. Merci.