Biotechnologies agricoles : Les acteurs africains en concertation à Ouagadougou
Chaque année, les pays membres du Forum ouvert sur la biotechnologie agricole en Afrique (AFAB-Afrique) se réunissent pour faire le bilan des activités et fixer de nouvelles orientations. A la suite de l’Ouganda, l’année dernière, c’est le tour de Ouagadougou d’abriter du 10 au 14 septembre 2018, cette rencontre.
La situation alimentaire et nutritionnelle des pays africains est peu reluisante au regard des statistiques. Selon le dernier rapport annuel des Nation Unies sur la sécurité alimentaire mondiale et la nutrition, la faim est en progression dans le monde depuis 2016, touchant plus de 815 millions de personnes, dont 243 millions en Afrique. Les biotechnologies agricoles sont reconnues comme des alternatives pour une agriculture saine et durable.
La biotechnologie moderne est constituée d’une série de technologies qui permettent de manière précise d’induire par des manipulations de la matière afin de produire des caractères améliorés, voire nouveaux, en quantités plus importantes. Cette technologie est pratiquée dans le secteur de l’agriculture, de l’environnement de l’agro-alimentaire et dans la santé. On a, entre autres, le yaourt, le soumbala, les vaccins, les biocarburants.
C’est dans l’optique de divulguer la biotechnologie agricole que le Forum ouvert sur la biotechnologie agricole dénommé OFAB-Afrique organise du 10 au 14 septembre 2018 à Ouagadougou la revue annuelle et la planification des activités des 7 pays membres. Il s’agit du Kenya, de la Tanzanie, de l’Ouganda, de l’Ethiopie, du Ghana, du Nigéria et le Burkina Faso.
Lire aussi : Promotion des biotechnologies agricoles : Les différents acteurs en discussion à Ouaga
Alkassoum Maïga, représentant le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a salué l’initiative. Il a fait savoir qu’il restait convaincu que les difficultés alimentaires peuvent trouver des solutions à travers la science. OFAB se donne comme vision de permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire grâce à une contribution significative de la biotechnologie.
A écouter Daniel Otunge, le coordonnateur Afrique de OFAB, durant 4 jours, les experts des pays membres d’OFAB Afrique et des pays invités feront le bilan des activités menées et donneront des orientations du forum pour les années à venir. A cet effet, le jeudi 13 septembre 2018 se tendra « OFAB Africa Media Awards », une compétition au niveau continental qui vise à distinguer et primer les meilleures œuvres journalistiques en matière de biotechnologies agricoles.
En rappel, le Burkina Faso s’est engagé à travers la signature le 12 juin 1992 de la Convention sur la diversité biologique adoptée le 4 juin 1992 à Rio de Janeiro. De cette convention est né le protocole de Cartagena sur la Prévention des risques biotechnologies adopté en janvier 2000 au Brésil et ratifié par le Burkina Faso. Ce protocole fait obligation à chaque Etat partie, de prendre toutes les mesures juridiques et administratives pour s’acquitter de ses obligations au titre du protocole et minimiser les risques potentiels liés aux biotechnologies, notamment modernes.
Jules César KABORE
Burkina 24
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Le monde a besoin des avancée biotechnologiques, il ya croissance démographique par conséquent création des villes, aéroport,usine…sur le sol cultivable. Mon organisation est prêt pour
Soutenir et vulgariser la biotechnologie au Congo kishansa ou elle oeuvre.
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