Prévention et gestion des conflits: L’ONAFAR outille ses membres
« Prévenir vaut mieux que guérir », dit-on. Pour contribuer à renforcer les compétences de ses membres, l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) a initié une formation au profit des leaders religieux du 5 au 8 novembre 2018. L’atelier a porté sur la gestion, mais surtout la prévention des conflits.
« Prévention et gestion des conflits ». C’est autour de ce thème que l’ONAFAR a organisé une session de formation à Ziniaré pour renforcer les capacités de ses membres et renforcer la légendaire cohabitation pacifique qui règne au sein des religions au Burkina Faso. Bonne volonté, paix, légitimité, expérience, contexte, médiation. Ce sont là quelques notions qui ont été détaillées aux leaders religieux.
Les modules dispensés, selon le Pasteur Simon Ramdé, Président sortant de l’ONAFAR, vont entre autres de la définition des notions ayant trait à la paix, à la violence et à la non-violence, jusqu’aux procédés d’identification des causes d’un conflit et les éléments déclencheurs d’une violence.
« Il s’agit de faire de chaque participant un artisan de la paix là où il se trouve. Au Burkina Faso où l’on se félicite de la coexistence pacifique des différentes communautés religieuses et culturelles, la laïcité de l’Etat apparaît comme une garantie de l’égalité de toutes les religions devant la loi et un facteur de paix et de cohésion sociale », s’est réjoui le Pasteur.
Il espère que la formation initiée impactera positivement la société burkinabè. L’atelier fait suite à une formation partielle sur le thème de la gestion des conflits. Il a également été l’occasion pour les responsables de l’ONAFAR de renouveler les instances dirigeantes de la structure et d’élire de nouveaux membres.
« J’ai la chance d’être entouré par des personnes très dynamiques. Je reste confiant que l’ONAFAR est bien équipé pour réussir les missions qui lui sont confiées. Nous allons poursuivre les activités entreprises par le précédent bureau », a rassuré le Dr Oualilaï Kindo, Président entrant de l’ONAFAR, par ailleurs représentant de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).
Pour rappel, l’ONAFAR a vu le jour en août 2015. Il est fort de 20 points focaux et de dix membres représentants les communautés musulmanes, les églises et missions protestantes, les communautés catholiques, le ministère en charge de la décentralisation et le Conseil supérieur de la communication. L’ONAFAR a pour mission principale de promouvoir le dialogue inter§religieux, de prévenir et gérer les conflits à caractère religieux. L’observatoire est accompagné techniquement et financièrement par le PNUD.
Noufou KINDO
Burkina 24
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