Education : Roch Kaboré assiste « passivement » à la « descente aux enfers »
Face à la presse le mardi 18 décembre 2018 pour son traditionnel point de presse, le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP) a encore tiré à boulets rouges sur le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), notamment en ce qui concerne la fermeture d’écoles dans plusieurs régions du pays. « Le Président Kaboré et son équipe assistent passivement à cette descente aux enfers », a commenté Adama Séré, membre de l’Opposition politique.
La crise au sein du système éducatif au Burkina Faso renaît. Après des négociations non-abouties, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a décidé pour compter du 17 décembre 2018, entre autres, de la suspension des évaluations (devoirs et compositions) au post-primaire et au secondaire, des compositions (harmonisées ou non) au primaire et des évaluations au préscolaire.
Cet état de fait a été commenté le mardi 18 décembre 2018 par l’Opposition politique. « Nous sommes déçus, au même titre que les acteurs de l’éducation et les sages médiateurs, que le gouvernement ne veuille pas respecter sa parole donnée », a indiqué Adama Séré, Président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso. Outre la résurgence de ce problème, du fait du terrorisme, plusieurs écoles ont été abandonnées au Sahel, au Nord et à l’Est du pays. En avril 2018, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba avait annoncé la fermeture de plus de 200 écoles.
Pointant du doigt la « passivité » du gouvernement, l’Opposition burkinabè a invité celui-ci à se « réveiller et à éteindre non seulement ce foyer », mais aussi, le précédent qui découle du « mécontentement des enseignants ». Par ricochet, le CFOP a exposé la même « déception » suite aux conclusions de la rencontre entre la Coalition contre la vie chère (CCVC) et le Premier ministre, sur la réduction des prix des hydrocarbures.
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A l’issue de cette rencontre le lundi 17 décembre 2018, rien n’a bougé. La réduction des prix des hydrocarbures n’a pas été obtenue par la CCVC. A ce propos, l’Opposition a ainsi exprimé sa déception. Tous les arguments que le pouvoir a avancés pour augmenter le prix du carburant ne tiennent pas, constate le CFOP qui, par la voix de Adama Séré poursuit, « pendant que des ministres construisent des résidences luxueuses sur le dos du peuple, on demande aux citoyens lambda de serrer la ceinture ».
Pour finir, le CFOP s’est dit solidaire des revendications de la CCVC, concernant la révision des prix des hydrocarbures.
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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Chaque peuple mérite son régime et ses dirigéants .Un peuple à 80 pour cent analphabète ne saurait être utile pour une démocratie vraie .
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