Ministère de la santé : A la découverte des infrastructures réalisées entre 2016 et 2018

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Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), le ministère de la santé, en termes d’accroissement des infrastructures sanitaires et de renforcement de leurs niveaux d’équipement de 2016 au 31 octobre 2018 a entrepris des réalisations. 

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Du 19 au 21 décembre 2018, une vingtaine de journalistes ont constaté de visu les infrastructures réalisées par le ministère de la santé de 2016 au 31 octobre 2018 à travers le Burkina Faso.

Le projet de construction et d’équipements du centre de cancérologie de Ouagadougou, piloté par le ministère de la santé a pour vocation le diagnostic et le traitement en matière de cancer, une mission de recherche et d’enseignement. Selon le coordonnateur du projet, Benjamin Bamogo, le centre a l’ambition d’un institut national de cancérologie au Burkina Faso et sous régional. Il a fait savoir que le lancement des travaux a eu lieu en avril 2017 pour un délai d’exécution de 17 mois.

Les travaux de construction du CHUR de Dédougou

A ce jour, les travaux sont à un taux d’exécution de 57%  et la fin  est attendue pour mai 2019 pour livrer la première phase du projet, à savoir la médecine nucléaire et la thérapie. Le coût global du projet est de 30,800 milliards de F CFA sur exclusivement le financement du budget de l’Etat.

Le Burkina Faso regorge beaucoup d’engins à deux roues. Les accidents de la route causent d’énormes traumatismes crâniens qui nécessitent des interventions au niveau de la tête et souvent au niveau de la colonne vertébrale. Face aux nombreuses évacuations sanitaires à l’étranger pour des traumatismes crâniens et des besoins d’intervention de type neurochirurgical, le Burkina Faso a voulu mettre en place un centre de soins spécialisé de haut niveau en neurochirurgie.

Stéphane Zagré, coordonnateur du projet de construction du centre, a expliqué que l’ensemble des travaux a un taux d’exécution de 16%. Il a ajouté qu’il est attendu un hôpital complet avec des blocs opératoires, une unité de réanimation, une pharmacie, l’hospitalisation et un centre d’hébergement. Le coût global du projet est estimé à 19 milliards de FCFA supporté par le budget de l’Etat. Mais, pour l’instant ce sont 2 milliards de F CFA que l’Etat a pu mobiliser pour le démarrage des travaux.

La  construction du centre de soins spécialisés de haut niveau en neurochirurgie

Le Burkina Faso a entrepris la construction d’un centre de réadaptation à Ouagadougou. Joseph Moucassa Médah, coordonnateur du programme de renforcement de capacité en médecine physique et réadaptation, a laissé entendre que le centre  prendra en charge des incapacités physiques. D’un coût d’exécution estimé à 408 millions de F CFA, à ce jour le taux d’exécution est de 79%.

En plus de la médecine moderne, il y a la médecine traditionnelle. A écouter le Dr Brice Zoungrana, coordonnateur du projet de construction du centre de médecine traditionnelle et des soins intégrés de Ouagadougou, 70 à 80% de la population ont recours à la médecine traditionnelle.

Pour lui, ce centre va booster la collaboration entre la médecine moderne et traditionnelle. Des tradipraticiens de référence et reconnus viendront offrir leur science. Le coût global du projet est de 3 milliards de FCFA supporté par le budget de l’Etat pour améliorer la qualité et l’utilisation des soins de médecine et de pharmacopée traditionnelle.

Par ailleurs, dans le cadre de la prise en charge des maladies liées à l’insuffisance rénale, l’Etat a mis en place des unités. Ainsi, l’unité d’hémodialyse du centre hospitalier universitaire (CHU) de Tingandogo a officiellement ouvert le 1er février 2018 avec au départ 16 patients. Il en compte aujourd’hui  plus de 40 par jour. Dr Edwige Yaméogo, médecin néphrologue au sein CHU de Tingandogo, a expliqué que l’hémodialyse est une technique d’épuration du sang.

La construction du centre de médecine traditionnelle et des soins intégrés de Ouagadougou

Une autre unité d’hémodialyse est à Bobo-Dioulasso. Dr Harouna Doro, médecin néphrologue au CHU Sanou Sourou de Bobo-Dioulasso, a affirmé que l’insuffisance rénale est un problème de santé publique. Les activités cliniques de l’unité de dialyse ont débuté le 27 mars 2018. Les malades étaient obligés de se rendre à Ouagadougou pour suivre des séances de dialyses. L’unité de dialyse de Bobo-Dioulasso comporte 15 lits et  15 générateurs pour environ 90 malades.

« Au début, nous étions au nombre de 20 patients mais désormais, nous sommes au nombre de 90 malades chroniques et 45 malades aigues. C’est une maladie qui s’accroit de jour en jour et c’est inquiétant. Le nouveau centre à Bobo a entrainé un grand changement dans nos vies. A Ouagadougou, on avait la dialyse une fois par semaine. Par contre à Bobo-Dioulasso, on a deux fois la semaine », a relaté Adama Ouédraogo, le représentant des malades dialysés de Bobo-Dioulasso.

Le Burkina Faso s’est engagé à construire des CHUR et la transformation de certains CSPS en centre médical. A Dédougou, le ministère  la santé a entrepris la construction d’un centre hospitalier universitaire régional (CHUR). Aboubacar Sanou, le coordinateur du projet, a déclaré que la construction de la maternité est terminée et restent les autres infrastructures comme la pédiatrie, les blocs opératoires, les laboratoires, la médecine générale, la chirurgie, la banque de sang, etc.

La fin des travaux pour l’ensemble du CHUR de Dédougou est attendue pour 2021 pour un coût de 35 milliards de FCFA.

Le CSPS de Tchériba, qui date de 1979 sera transformé en centre médical avec la construction de deux laboratoires, une consultation de médecine générale et des logements.

« Les populations n’auront plus à faire 50 Km pour voir un médecin avec la possibilité de faire des examens sur place »,  s’est réjouit l’infirmier et chef de poste du CSPS de Tchériba Moussa Ouisnoma. Par ailleurs, il a souhaité que l’on puisse reconstruire une  nouvelle maternité et un dispensaire car les infrastructures ne répondent pas aux normes avec une population estimée à  17 342 habitants. 

 Jules César KABORE

Burkina 24

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