Ouagadougou : Une explosion dans un magasin de dépôts d’explosifs fait un mort (ministère)
Ce lundi 14 janvier 2019 dans la matinée, les habitants du secteur 39 de l’arrondissement 9 ont été secoués par le bruit d’une explosion.
C’est un spectacle désolant qui est offert à voir à Silmiyiri. Des restes de bâtiments et les gravats qui jonchent la scène de l’explosion témoignent de sa violence. Sur place, les Forces de défense et de Sécurité ont établi leur périmètre.
Les voisins, eux, ont été choqués. « J’étais sur ma terrasse avec ma famille aux alentours de 9h30 quand il y a eu l’explosion. On était assis et on a entendu le bruit puis les morceaux de bois et les autres débris sont tombés dans ma cour. J’ai mis ma famille à l’abri dans la maison et je suis sorti constater les faits. C’est là que j’ai vu que c’était une explosion dans une cour voisine », a confié Malik Traoré, un habitant du quartier Silmiyiri, dans l’arrondissement 9.
L’explosion serait due à une mauvaise manipulation de matériels explosifs utilisés dans les mines. L’explosion a fait un mort et des blessés, selon le ministère de la sécurité.
« Quand je suis sorti, j’ai vu ma voisine qui pleurait et appelait au secours. Elle m’a informé qu’il y avait un corps sur sa terrasse. Je suis allé constater et j’ai vu que c’était effectivement vrai. Mais le corps était dans un tel état que nous ne pouvions même pas imaginer que c’était un Homme », a soutenu Malik Traoré. Sur les lieux, les autorités policières et judiciaires n’ont pas voulu donner plus de détails sur l’explosion.
« Il y a vraiment des dégâts. Les vitres de mes fenêtres et de ma porte sont parties, mon plafond a été endommagé et même la maison a été véritablement touchée par l’explosion. Chez moi, ça vaut encore mieux. On a des voisins qui ont eu leurs maisons littéralement détruites. En tout cas, les dégâts matériels sont énormes », a déploré Abdoul Nassir Bagayan. Tout porte à croire alors que ce sont les dégâts matériels qui ont touché le plus les habitants de Silmiyiri en ce début de semaine.
D’autres se préparaient à des petits déménagements le temps d’oublier ou « essayer d’oublier ce drame » avant de revenir « tenter de vivre comme si rien de s’était passé » dans leur quartier. Les occupants de la maison sont des « inconnus » pour toute la population. Et d’après ces mêmes habitants, ils étaient là il y a à peine une semaine.
Basile SAMA (stagiaire)
Burkina 24
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