Santé au Burkina : L’apport du Japon

Dans le cadre de son programme de soutien aux collectivités territoriales, l’ambassade du Japon au Burkina a procédé à la signature d’une convention qui doit permettre le transport de moyens roulants au profit de deux villes du Burkina. Cette signature est intervenue ce jeudi 17 janvier 2019 à Ouagadougou.

« La santé demeure notre vœu le plus cher car sans la santé, aucune activité de développement ne peut se mener »,  a lancé Tamotsu Ikezaki, l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso en marge de la signature de convention entre l’ambassade et l’Association Faso Japon Solidarité (AFAJAPS). Cette convention scelle la remise de 22 millions de francs CFA au profit à AFAJAPS qui serviront au transport de deux ambulances depuis le Japon au Burkina.

L’ambassadeur dit « se réjouir » de la signature de cet accord et apprécie à sa juste valeur les efforts du gouvernement : « le Japon apprécie les efforts du gouvernement burkinabè à fournir des soins de santé de qualité à tous les Burkinabè. En tant que pays fidèle, le Japon compte accompagner les efforts du Burkina Faso dans le domaine de la santé. C’est pourquoi je me réjouis d’avoir procédé à la signature d’un contrat de don d’un montant de 22 millions de francs dans le cadre du programme de coopération financière non-remboursable ».

 Ces ambulances offertes par la préfecture de Ibaraki au Japon répondent à un besoin réel de ces communes dont les centres de santé sont très sollicités mais manquent parfois de moyens logistiques.

Les bénéficiaires se disent « très contents » de cette signature et du partenariat entre le Japon et le Burkina, comme le souligne le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Boureima Sanou : « au-delà de la valeur financière, il faut voir l’acte de solidarité que l’association et l’ambassade ont bien voulu faire en faveur de nos communes. Nous sommes très contents de la signature de cette convention. C’est une action exemplaire et nous les remercions ».

 Le maire a aussi souligné que d’autres chantiers existent au niveau des collectivités territoriales afin de permettre un développement efficace et durable.

Les deux ambulances qui prendront « bientôt » la mer en destination du Burkina devront faire une traversée d’environ « trois mois ». Elles seront réparties entre la ville de Bobo-Dioulasso et de Zorgho.

Basile SAMA (stagiaire)

Burkina 24