« Restaurer une gouvernance vertueuse », le premier chantier du Premier ministre
Lianhoué Imhotep Bayala, à l’état civil Serges Bayala, co-fondateur du mouvement de la société civile « Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita », a commenté le lundi 21 janvier 2019, la nomination du Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré. Pour Lianhoué Imhotep Bayala, Christophe Dabiré « n’est pas nouveau dans la sphère de la gouvernance de l’Etat ».
Christophe Joseph Marie Dabiré a été désigné le lundi 21 janvier 2019 en remplacement de Paul Kaba Thiéba à la Primature. Commentant cette nomination, selon Lianhoué Imhotep Bayala, elle est arrivée à calmer « l’impatience » et « les pronostics » des Burkinabè. De l’homme, poursuit M. Bayala, « il n’est pas nouveau dans la sphère de la gouvernance de l’Etat. On sait qu’à deux reprises, il a été ministre ».
Pour avoir occupé ces différents postes ministériels, Lianhoué Imhotep Bayala se dit que c’est déjà une expérience de fait à l’actif du Premier ministre Christophe Dabiré. « Il doit avoir une fine connaissance de l’appareil d’Etat, il doit mesurer les enjeux et les défis qui sont les nôtres actuellement (…) et il sait que ce n’est pas un club de djandjoba », déclare le cofondateur de « Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita ».
Le leader de la société civile souhaite que le nouveau Premier ministre jette son dévolu, en premier lieu, pour pour la reconstruction d’une gouvernance vertueuse. « Le premier chantier c’est, indique M. Bayala, avec tous ses collègues, restaurer une gouvernance vertueuse ». A l’en croire, ce choix de transparence va rassurer d’abord tous les Burkinabè. « S’il arrive à remettre le Burkina Faso sur les destins d’une gouvernance vertueuse, poursuit-il, c’est clair que de fait, les Burkinabè vont se remettre au travail, c’est clair que de fait, toute l’absence de conscience qui amène une grande partie de nos fonctionnaires à travailler au strict minimum va s’inverser ».
Toujours selon Lianhoué Imhotep Bayala, le Premier ministre Christophe Dabiré doit déterminer son action vis-à-vis de ses partenaires sur la base de cette gouvernance vertueuse et non sur « les rapports d’amis, de partisans ». « S’il tient son action gouvernementale sur cette optique, c’est tant pis pour lui », professe M. Bayala avant d’indiquer que « chacun a toujours payé les frais de son incompétence ou de sa compétence ».
Et ce premier chantier, poursuit le cofondateur de « Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita » facilitera un combat immense qui est celui de la lutte contre le terrorisme.
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !