Ministère des finances : Le MPP indexe un « sabotage »

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Le Ministère de l’économie et des finances au Burkina traverse un malaise marqué par un ralentissement des activités. Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) est convaincu qu’il s’agit d’un « sabotage » d’un « groupe de travailleurs ».

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Le parti au pouvoir s’est prononcé sur la crise que traverse le ministère des finances et qui impacte presque tous les secteurs d’activités du pays. Pour le MPP, il s’agit d’une « opération de sabotage, de tentative d’asphyxie de l’économie nationale par un groupe de travailleurs plus portés sur leurs intérêts personnels que sur le sort des Burkinabè« .

Des commerçants ont récemment dénoncé l’impossibilité qu’ils ont à s’acquitter de leurs impôts. Un mouvement sourd agite ce département ministériel, marqué notamment par la question du fonds commun.

« Comment, sous des prétextes aussi fallacieux que farfelus, qui ne résistent pas à l’analyse, peut-on empêcher des citoyens, des patriotes d’accomplir leur devoir civique ? », s’est offusqué Simon Compaoré, le président par intérim du parti, lors d’une conférence de presse ce 11 avril 2019 à Ouagadougou.

Dénonçant une « grève insidieuse » au sein de ce ministère, l’ancien ministre d’Etat et ministre de la sécurité, penche pour une réaction du gouvernement. Le mouvement observé au sein du ministère des finances, selon Simon Compaoré, « appelle une fermeté des pouvoirs publics et une explication de texte sur les tenants et les aboutissants du dossier du fonds commun qui, apparemment, n’a pas révélé tous ses secrets« .

« Prise d’otages »

Les autres syndicats n’ont pas échappé aux récriminations du co-fondateur du parti au pouvoir depuis 2016. Les grèves annoncées récemment par les syndicats de l’éducation et de la santé créent une situation que le président par intérim juge « inacceptable ». Trouvant que les « partenaires sociaux » du gouvernement devraient faire preuve de responsabilité, il dénonce l’utilisation « quasi maladive » du droit de grève, imposant  des « épreuves de force déraisonnées quand elles ne sont pas malintentionnées« .

« Sous le drapeau syndical, pour un oui ou un non, les organisations de travailleurs brandissent l’épouvantail de la grève, on pourrait même dire de la prise d’otages. N’ayons pas peur des mots« , a tranché Simon Compaoré.

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