Facebook restreint l’utilisation de sa plateforme de vidéo en direct

Facebook a annoncé ce mardi 14 mai 2019 la restriction de l’utilisation de sa plateforme Live de vidéo en direct, dont s’est servi le tueur de Christchurch pour diffuser le massacre de 51 personnes dans des mosquées au mois de mars 2019 en Nouvelle-Zélande.

En mars dernier, le réseau social avait été très critiqué pour avoir tardé à interrompre la vidéo dont des images s’étaient très rapidement répandues sur internet. Le groupe avait alors promis de revoir les conditions d’usage de Live mais sans prévoir de différer les diffusions.

Désormais, les utilisateurs enfreignant les règles d’utilisation du réseau social, notamment celles proscrivant les organisations et individus dangereux, n’y auront plus accès pendant un certain temps, et ce, dès la première infraction, informe « Ici Radio Canada ».

À partir de ce mercredi 15 mai 2019, toute personne ne respectant pas les règles relatives aux contenus extrémistes se verra interdire dès sa première infraction l’utilisation de Facebook Live pour une période déterminée, 30 jours par exemple.

Les personnes partageant des liens vers des communiqués de groupes terroristes ne seront pas épargnées. Facebook a par ailleurs fait savoir qu’il avait été confronté, dans le cas de Christchurch, à un défi technique. Ses systèmes auraient eu du mal à identifier les différentes versions et montages des images issues de la vidéo originale du tueur.

Le groupe américain a annoncé un investissement de 7,5 millions de Dollars américains dans des partenariats avec trois universités pour améliorer l’analyse d’images fixes et de vidéos.

Ces annonces coïncident avec le lancement ce mercredi 15 mai 2019 à Paris d’un appel de Christchurch contre l’extrémisme en ligne, par le Président français, Emmanuel Macron, et Jacinda Ardern, la première ministre néo-zélandaise, en présence d’autres dirigeants, Chefs d’État et patrons du numérique.

Synthèse de Noufou KINDO

Burkina 24