Burkina : Le SYNTSHA confirme la grève du 21 au 25 mai 2019

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Les membres du syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) ont animé un point de presse ce 20 mai 2019 à Ouagadougou. La rencontre a porté sur leur grève décrétée du 21 au 25 mai 2019, suivie du boycott des gardes et permanences du 25 mai au 3 juin 2019. Cela va en droite ligne, selon les responsables du SYNTSHA, avec le « refus » du gouvernement de mettre en œuvre le protocole d’accord signé le 13 mars 2017.

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Après la grève du 25 mars dernier, le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) va de nouveau en grève du 21 au 25 mai 2019, soit 96 heures de grève suivie du boycott des gardes et permanences du 25 mai au 3 juin.

Cette grève vise, selon le Secrétaire général du mouvement syndical, Pissyamba Ouédraogo, à « dénoncer la non mise en application du protocole d’accord du 13 mars 2017 » signé avec le gouvernement. Pour lui, il y a « un mépris sans précédent dans l’attitude du gouvernement à l’égard de ses propres engagements et aussi vis-à-vis des travailleurs ».

En effet, « le gouvernement avait pris un certain nombre d’engagements relatifs aux conditions de travail, aux questions de carrière et à l’exercice des libertés ainsi qu’à la relecture d’un certain nombre de textes portant sur la participation des syndicats aux instances de gestion des formations sanitaires et des services de l’élevage », a énuméré le SG, avant de regretter que « les engagements n’aient pas été mis en application ».

« Le gouvernement affiche sa démission »

Les responsables du SYNTSHA déplorent le fait qu’il n’y ait pas eu de « négociations sérieuses ». « La ministre de la santé qui avait été mandatée par le gouvernement pour apporter les réponses à l’ensemble de leurs revendications, lors de la rencontre du 10 mai 2019, a nié lors de leur seconde rencontre du 17 mai 2019 avoir promis au SYNTSHA d’aller voir ses collègues et revenir au syndicat avec des réponses claires et précises », a ajouté Pissyamba Ouédraogo.

Il considère l’attitude du gouvernement comme « un abus de leur disponibilité au dialogue », et toujours selon ses propos, « aucune négociation véritable n’a été tenue entre le gouvernement et le SYNSTHA ». Il estime que « le gouvernement affiche sa démission par rapport aux problèmes de santé et de l’élevage posés ».

C’est la raison pour laquelle le syndicat a décidé de poursuivre son mot d’ordre de grève de 96 heures du 21 au 25 mai avec un arrêt de travail, suivi du boycott du 25 mai au 3 juin des gardes et permanences pour exiger la satisfaction de leur plateforme revendicative, l’amélioration des services de santé et d’élevage et le respect des droits des travailleurs de la santé humaine et animale.

Durant la période de boycott des gardes et permanences, a expliqué le SG du SYNTSHA, « les agents de la santé vont travailler de la même façon que les agents de l’administration ordinaire ».

Amsétou OUEDRAOGO (Stagiaire)

Burkina 24

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