Quartier Pazani de Ouaga : Les déplacés internes entre l’enclume et le marteau
Les assassinats au Grand-Nord du Burkina Faso ont contraint plusieurs milliers de personnes à quitter leurs foyers. Plus de 230 ressortissants de la Commune de Silgadji dans le Soum ont, ainsi, trouvé refuge à Ouagadougou. Des bonnes volontés n’hésitent pas à tendre la main à ces Burkinabè désormais appelés « déplacés internes ». El Hadj Abdoul Moumine Sawadogo, qui les considère comme des parents, en fait partie. Mais, ce commerçant, qui a voulu alléger les souffrances des « déplacés » (Ndlr : Si nous pouvons les appeler ainsi), a été gardé à vue pendant six jours par la Police nationale. Certains déplacés, s’estimant à l’origine de son calvaire, ont décidé de repartir d’où ils venaient. D’autres, sommés de rejoindre les sites de Barsalogho, Foubé ou Kelbo, ont pour l’heure les yeux rivés sur le ciel.
(Article mis à jour le 28 janvier 2020 à 20h 30 – Des liens d’articles connexes à retrouver plus bas)
« Une nuit est d’habitude longue. Mais, elle l’est encore plus lorsqu’on la traverse sans fermer l’œil. C’est alors qu’elle réveillera, en toute personne, amertumes et angoisses », nous enseigne le jeune écrivain Bambingnélé Philipe Ouédraogo dans son roman, « Un innocent en enfer », paru en avril 2019.
La nuit du mardi 18 au mercredi 19 juin 2019, Sakinatou (nom d’emprunt) l’a passée adossée à un mur délabré de l’école primaire privée Kougnonlè de Pazani. Ce temple du savoir est situé dans une zone non-lotie de l’arrondissement 9, secteur 38 de Ouagadougou. Malgré les supplications de Alima (nom fictif), qui demandait à sa voisine de se coucher, la pauvre dame est restée assise sur sa natte sans fermer l’œil. La douleur qui afflige aujourd’hui son âme dépasse ses blessures.
« On dirait que Dieu est devenu sourd face à notre situation »
Lorsque le soleil sort de sa cachette, Sakinatou ne cesse d’égrener son chapelet pour implorer la grâce divine. En réalité, veuve depuis plusieurs années, elle ne sait plus à quel saint se vouer. Cette mère de six enfants, les joues pâles et les yeux bridés, ne vit pas seule ces moments fâcheux. « On dirait que Dieu est devenu sourd face à notre situation », marmonne Abdoulaye (nom fictif), 55 ans, installé à l’écart sous un arbre, le menton en galoche. C’est le cousin de Sakina.
Nous sommes avec des déplacés ayant fui des violences meurtrières à Silgadji, village situé à Tongomayel dans le Soum, à 60 km de Djibo et à environ 95 km de Kaya. Silgadji est considéré comme le dernier village situé à la limite entre le Sahel et le Centre-Nord.
« C’est la fin du monde, pour nous »
La localité est prise en sandwich entre deux zones touchées par l’insécurité. La qualification de ces violences continue de faire débat. Si certains parlent d’attaques terroristes, d’autres évoquent des violences communautaires ou encore des règlements de compte. Toujours est-il que des individus sont tués par d’autres.
Plus de 230 ressortissants de Silgadji ont fui ces hostilités pour se retrouver à Ouagadougou. Le regard vide et l’avenir incertain, beaucoup ont trouvé gîtes et couverts à Pazani où ils déambulent désormais, âmes en peine. Certains dorment dans des salles de classe, d’autres à la belle étoile. L’essentiel est d’être loin des crépitations d’armes. Même là, les déplacés à Pazani s’estiment malheureux, et ce n’est pas peu dire. Leur sommeil est hanté depuis des semaines.
« Ce sont les tueries qui nous ont conduits ici »
« C’est la fin du monde, pour nous », se désole Sakinatou qui ne cesse de fondre en larmes, lorsqu’elle tente de relever le front. La cinquantenaire, accroupie devant des baluchons de vêtements et des marmites vides, est inconsolable. Elle a du mal à formuler une phrase en Mooré, la langue qu’elle manie pourtant avec aisance.
Après une brusque bouffée d’air, la brave femme de Silgadji arrive à partager l’intimité de sa pensée avec nous. « Ce sont les tueries qui nous ont conduits ici. Récemment, un prêtre et cinq de ses disciples ont été exécutés à Silgadji », explique-t-elle, accablée par la dépression.
Ceux qui ont pu dénombrer le nombre de victimes ce jour communiquent moins sur la question. Les commentaires vont donc bon train. Six morts, … sept morts…
« C’était la tuerie de trop. On s’est alors mis à fuir. Nous avons fait plusieurs jours sans dormir. Deux semaines après ces tueries, nous apprenons que des individus armés sont venus de nouveau chez des voisins à Dablo et ont ôté la vie à sept personnes. Une semaine après encore, on enregistrait deux morts et deux personnes enlevées ainsi que des biens dérobés », poursuit-elle.
Entre famine, inquiétude, cherté de la vie et discrimination…
Et le massacre ne s’arrête pas là. Encore sept jours après, à l’en croire, 13 autres personnes ont été assassinées en plein jour par des hommes armés. « Et là, vraiment, on s’est dit qu’il est temps de quitter les lieux », se rappelle la déplacée toujours sous le choc. La situation empire de jour en jour. L’instinct de survie pousse la plupart des villageois à dormir hors de leurs maisons d’habitation. Mais, l’air devenait de plus en plus irrespirable. C’est le sauve-qui-peut et le début de l’exode.
« Les gens parlent des crépitements des armes, mais si tu n’en as jamais entendus, tu ne peux pas imaginer la frayeur que cela produit. On risque de te taxer d’exagération. Notre but premier était d’être très loin de là. Le périple a véritablement commencé le jour de la fête du Ramadan. Nous avons passé trois jours sans manger avant d’arriver à Ouagadougou. On est assis aussi, à vrai dire, nous sommes toujours dans la tourmente », lâche-t-elle, toute traumatisée.
Des voisins méfiants…
Le fait d’en parler navre encore plus Sakinatou qui ne peut s’empêcher de verser des larmes. D’autant plus que des stéréotypes planent au-dessus de leurs têtes : « Qui sont ces déplacés au fond », « Pourquoi ici ? ». Certains de leurs voisins préfèrent prendre leur distance. Il faut l’avouer, ces déplacés internes dans la Capitale et des voisins de quartier se regardent en chiens de faïence.
A Pazani, la peur dans le ventre, les ressortissants de Silgadji vivent, ainsi, entre famine, inquiétude, cherté de la vie et discrimination. Ils ont été secourus pendant une semaine par les services de l’Action sociale avant d’être « laissés à leur sort« , car leur venue est taxée d’irrégularité. Ils se sentent marginalisés, rejetés par leurs frères Burkinabè, à cause de violences dont ils disent ignorer les tenants et les aboutissants.
L’aide suspendue, les déplacés priés de rejoindre Barsalogho, Foubé ou Kelbo
« Ceux qui n’ont pas compris pensent que nous sommes attirés par la belle vie dans la Capitale. La situation que nous traversons est inexplicable. Personnellement, depuis que je suis née, je n’ai jamais bu la bouillie le matin et passé toute la journée avec ça. Et que finalement, je cherche même la bouillie en vain. Quand on ne gagne pas de bouillie, on paye la mangue pour calmer la faim en espérant que demain sera meilleur », révèle Sakinatou, le regard triste.
A l’école primaire Kougnonlè, il est 11h, ce mardi 25 juin 2019. Les craquements des tôles sous l’effet du soleil rappellent les crépitements des armes. La parcelle de l’établissement privé est presque vide en ce début de vacances scolaires. La désolation des déplacés, qui y ont trouvé refuge, est en train d’atteindre son paroxysme. Les autorités leur demandent de se diriger vers les sites aménagés à Barsalogho, à Foubé ou à Kelbo pour une meilleure prise en charge. Mais, ces derniers ne l’entendent pas de cette oreille.
Les deux repas « chauds » servis chaque jour, à partir du 12 juin, en plus de l’assistance psychologique, ont été suspendus le 20 juin. La pression monte, et depuis cette date, chacun se débrouille avec sa marmite dans la cour de l’école. Les nouveaux occupants du temple du savoir entouré de cases en terre cuite délabrées et de constructions en ciment inachevées savent que leurs jours sont comptés dans ces lieux.
El Hadj Abdoul Moumine, le bon Samaritain…
Sur le camp de fortune, mercredi 26 juin, une atmosphère glauque remplace le tintamarre des enfants, le chahut de la classe et la voix des enseignants. L’effroi coupe l’appétit. « Depuis que les autorités nous ont dit cela, nous n’arrivions même plus à manger la nourriture apportée par l’Action sociale. Repartir dans le Soum ou dans le Sanmatenga, c’est aller se faire assassiner. Les gens fuient même Barsalogho pour aller à Kaya. Aidez-nous, sinon vraiment, ça fait pitié », se morfond Fadhila (nom d’emprunt), la sœur de Sakinatou.
Et d’ajouter : « Nous savons que les autorités ne veulent pas de nous ici. En toute honnêteté, c’est parce que nous n’avons pas le choix. D’ailleurs, moi, je ne peux même pas vivre ici pendant longtemps. Rien n’est gratuit, même l’eau ». Le mois de juin 2019 aura été rébarbatif pour ces personnes déplacées internes. Elles n’entendent que de mauvaises nouvelles, comme si le ciel leur est tombé sur la tête.
La ministre en charge des questions humanitaires et de la solidarité nationale, Marie Hélène Laurence Ilboudo Marchal, leur a fait savoir que la Capitale n’a pas la « commodité nécessaire pour les abriter ». Ceux qui ont choisi de rester notamment à Pazani devront, selon l’autorité, se prendre en charge ou être aux bons offices de leurs parents, installés non loin. El Hadj Abdoul Moumine Sawadogo fait partie de ces parents généreux.
Main dans la main pour soulager les hôtes…
Alerté sur le déplacement des populations, il n’a pas hésité à déployer un véhicule qui a conduit sa famille jusqu’à Ouagadougou. C’est avec l’appui de ses amis, connaissances, promoteurs d’écoles et de lycées, que ses parents ont trouvé refuge à Ouagadougou notamment à l’école primaire privée Kougnonlè de Pazani. Ladji Moumine, comme on l’appelle affectueusement, nourrit ses hôtes comme il peut, à ses frais. De bonnes volontés ont également mis la main à la pâte afin d’alléger les souffrances des déplacés en leur offrant un séjour bienfaisant.
Nous sommes toujours fin juin 2019. La saison pluvieuse est à ses débuts. Et partout dans la ville, l’éclat de la verdure est visible.
Il a, d’ailleurs, fallu circuler dans la boue pour se rendre dans cette banlieue située au Sud de Ouagadougou. Non loin de notre lieu de rendez-vous avec le « tuteur en chef » des déplacés, des enfants curieux qui avaient l’oreille qui traînait, finissent par ne rien comprendre de nos échanges. Ils partent jouer à cache-cache dans une maisonnette en construction.
Nous sommes chez El Hadj Abdoul Moumine Sawadogo, le leader des bonnes volontés. Ce dernier confie avoir été stoppé dans son élan de solidarité. Il a, en effet, été gardé à vue après avoir été « dénoncé » par un inconnu.
« Porter assistance à des membres de ma famille m’a valu des nuits blanches en prison »
Ce ressortissant de Silgadji vivant à Ouagadougou depuis plus de 25 ans venait d’être libéré lorsque nous l’avons accosté. Le commerçant, visiblement très connu à Pazani, a été soupçonné de trafic d’êtres humains, selon ses propos. Mais, Ladji ne résigne pas.
VIDEO : Ce qui est à l’origine du déplacement des populations, selon El Hadj Sawadogo
Burkina 24
Il dit être fier de porter aujourd’hui ses cicatrices comme des médailles. « Porter assistance à des membres de ma famille m’a valu des nuits blanches en prison », s’attriste le quinquagénaire. « Mes parents sont installés à Silgadji, ça vaut 100 ans. Plusieurs de nos grands-pères et arrières grands-pères sont nés là-bas. Même ma mère est née à Silgadji. Ils ont tenté de résister face aux violences.
Mais, la situation devenait de plus en plus délétère. Nous avons donc déployé un véhicule afin d’aider nos frères, sœurs et parents à rallier Ouagadougou », développe-t-il dans un Mooré soutenu. Le promoteur de plusieurs boutiques de Mobile Money jure pourtant avoir pris le soin d’informer les forces de défense et de sécurité lorsque ses parents sont arrivés à Ouagadougou.
« Malgré tout, le 19 juin, vers midi, je reçois un appel qu’on a besoin de moi sur un des sites. Une fois sur les lieux, j’aperçois des Hommes en tenue qui sont venus pour m’arrêter ainsi qu’un petit frère, Bachirou Sawadogo. Ils ont dit qu’ils ont juste besoin de nous pour des compléments de renseignements à Gounghin et qu’on sera relâchés », poursuit-il les yeux écarquillés.
« Au lieu d’une décoration, c’est la prison qu’on a donnée à Ladji »
Les deux frères sont conduits au Commissariat : « Nous avons été jetés au cachot. Nous sommes restés enfermés jusque dans la soirée du 25 juin avant d’être libérés. Ils ont dit qu’ils n’ont rien vu contre nous ». Cette arrestation est déplorée par plusieurs témoins du mouvement des déplacés vers Ouagadougou.
VIDEO : Des déplacés à Ouaga : Les conditions de l’arrestation du « tuteur en chef » à Pazani
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Après cet « épisode malheureux », selon Idrissa Kadiogo, Président de l’Association des maîtres coraniques au Burkina Faso (AMC), plusieurs déplacés ont décidé de rebrousser chemin. Le maître Kadiogo fait partie des premiers à avoir alerté l’opinion publique sur l’arrivée des déplacés dans la Capitale et à leur apporter gîtes et couverts.
« Ils sont venus à Ouagadougou pour sauver leur peau. Mais, ils ont été mal accueillis. Surtout que leur tuteur principal, Ladji Moumine, a été mis aux arrêts avant d’être relâché six jours après. Son hospitalité et son intégrité lui ont fait passer plus de 120 heures derrière les barreaux. Au lieu d’une décoration, c’est la prison qu’on a donnée à Ladji. La plupart des déplacés ont estimé qu’il était mieux de ne pas lui créer d’autres problèmes. Ils ont décidé de repartir », dit-il, d’un ton dépité.
Retour volontaire ou forcé ?
Pour lui, Ladji ne méritait pas cette détention provisoire. Les déplacés, à en croire le leader religieux, se connaissent tous, et il n’y a aucun intrus parmi eux. « Même moi, j’ai eu à héberger certains. On parle de trafic d’êtres humains ou de soupçon d’infiltration. Alors que ce sont des frères et sœurs d’une même famille. Voilà qu’ils sont en train de repartir dans la désolation.
Certains risquent même d’aller tomber dans la gueule du loup », se lamente-t-il, tout en qualifiant le retour des déplacés de « retour volontairement forcé ». D’autres déplacés, pour le moment, s’essayent dans les travaux champêtres ou la maçonnerie dans la Capitale afin de disposer de quoi casser la croûte.
En attendant…
En attendant de rejoindre les siens à Silgadji ou les sites aménagés pour les déplacés, la veuve Sakinatou et ses six enfants, son cousin Abdoulaye et sa sœur Fadhila, caressent l’espoir d’un lendemain meilleur. Ils se fient désormais à leur destin qui peut décider de tout.
Vendredi 5 juillet 2019, nous prenons congé d’eux au moment où le muezzin, du haut du minaret de la mosquée, s’apprête à annoncer l’Al-Maghrib, la prière du coucher du soleil.
Des questionnements taraudent toujours leurs esprits : « Qu’est-ce que nous allons manger ce soir ? », « Comment sera demain ? », « Faut-il s’engager pour des travaux champêtres quelque part comme d’autres ? »… Ces derniers restent dans l’incapacité de décider. Mais, toujours est-il qu’il faudrait libérer l’école avant la rentrée scolaire 2019-2020.
Encore une longue nuit s’annonce pour ces étrangers dans leur propre pays. Le chemin du retour s’avère long pour nous également. Nous enfourchons notre motocyclette, dans le crépuscule du soir, avant de nous hasarder sur la voie boueuse et non éclairée de Pazani.
Il faut signaler que les autorités et leurs partenaires humanitaires ne se montrent pas insensibles à la situation que traversent les déplacés internes. « Le Burkina Faso fait face à une crise humanitaire sans précédent », reconnaît la ministre en charge de l’action humanitaire, Marie Hélène Laurence Ilboudo Marchal. Elle révèle que l’insécurité affecte plus de 800.000 personnes. Le nombre de déplacés internes est, pour le moment, estimé à 486.360 personnes réparties dans toutes les 13 régions du pays.
« A ce jour, nous avons un gap de 35.000 abris »
En 2019, la région du Centre-nord enregistre le plus gros contingent avec 270.476 personnes, soit un taux de 55,61% de l’ensemble des déplacés. S’en suivent les régions du Sahel avec 160.741 personnes (33,05%), du Nord avec 31.998 personnes (6,58%), de l’Est avec 10.293 déplacés (2,12%) et la Boucle du Mouhoun pour 8.577 personnes (1,77%).
Ces données actualisées du ministère de la solidarité nationale indiquent également que 91% des populations déplacées internes vivent dans des communautés internes. 1% est sur des sites installés depuis mars 2019. 8% qui étaient dans les écoles sont en cours de transfert. « A ce jour, nous avons un gap de 35.000 abris », fait savoir la ministre.
A l’en croire, 318.322 personnes déplacées internes ont bénéficié d’une assistance en vivres. Quatre camps sont officiellement aménagés dans la région du Centre-nord. Deux autres camps sont en cours d’aménagement à Titao (Chef-lieu de la province du Lorum, région du Nord) et à Pissila (dans le Centre-nord).
Toujours au titre de l’assistance, 38.000 ménages ont reçu, entre autres, des tentes familiales. 58.265 ménages ont été dotés de matériels de survie (nattes, vêtements, lampes solaires, sceaux, bassines, etc.) et de kits d’hygiène. Selon la ministre en charge de l’action humanitaire, l’intervention du gouvernement est évaluée jusque-là à 2,5 milliards de F CFA.
Noufou KINDO
Burkina 24
Lire la réaction du Premier ministre après publication de l’article ici Burkina : « On n’a pas obligé quelqu’un à monter dans un bus pour retourner à Barsalogho »
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C’est triste !
Les gens sont même en train de quitter le Sahel et le Centre-Nord, et vous dites de repartir là-bas. C’est grave quoi !
Je ne comprends pas quelque chose. Ladji a fait quoi au juste ?
Je n’en crois pas à mes yeux ! Beaucoup de courage aux déplacés, car ils en ont vraiment besoin.
La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie !
Histoire malheureuse pour El Hadj Sawadogo et sa famille !!!
Courage, dignes fils et dig’S filles du Burkina. Vous serez sauvés. Dieu est pour tous. Courage. Aux autres, SVP, ayez un regard vers ces familles déplacées.
Tout simplement pathétique ! Au secours !
Vous savez quoi, aujourd’hui c’est leur tour, mais ce problème peut arriver à n’impo qui demain. Je demande à la population de la Capitale de se tendre la main et d’aider ces déplacés que l’Etat même ne veut pas qu’on aide. La vie d’un être humain ne tient qu’à un seul fil.
Hé ! Que Dieu vous vienne en aide. Pas du tout simple de vivre comme ça. Abandonner ses biens pour se retrouver en train de quémander. Les autorités disent de repartir. Alors que même sur les sites aménagés, des gens fuient.
Que ça fait pitié. J’ai des larmes aux yeux en lisant cet excellent reportage de Burkina 24.