Championnat de rugby : L’Université club ne fait pas le poids face aux Lions de Bobo
La finale du championnat national de rugby à sept a été disputée le samedi 20 juillet 2019 au Centre omnisports des Étalons (COMET). Les lions de Bobo-Dioulasso ont conservé leur trophée.
L’Université club de Ouagadougou (UCO) s’est donné pour objectif d’éjecter les Lions de Bobo-Dioulasso de leur trône de championnat. Mais les étudiants n’ont pas été à mesure d’inquiéter l’équipe venue de la province du Houet.
Au cours d’une finale serrée au départ, les Lions ont finalement pu se défaire des étudiants de l’UCO ont s’imposant par 12-0. Une victoire qui permet ainsi aux Lions de conserver leur titre de champion. Quant aux étudiants de l’UCO, ils devraient attendre l’année prochaine pour faire chuter l’actuel champion en titre.
Cette saison, onze équipes dont huit de Ouagadougou, deux de Bobo-Dioulasso et une de Bérégadougou ont pris part au championnat.
« Il y a un travail que nous avons amorcé. Quand on regarde le jeu produit, la satisfaction est plus ou moins mitigée parce qu’il y a des consignes qui ne sont pas respectées, affirme le directeur technique national de la Fédération burkinabè de rugby Seydou Maïga. Je dis cela parce que le rugby à 15 est différent du rugby à sept. Le rugby à 15 demande plus de contact. Il se trouve que dans un passé récent, le Burkina était beaucoup plus spécialiste pour le rugby à 15 ».
« Il y a de nouvelles équipes qui émergent »
La Fédération internationale de rugby, dans le but de promouvoir la discipline en Afrique, a engagé des reformes pour développer le jeu à sept. Le directeur technique Seydou Maïga déplore le fait que les rugbymen burkinabè n’arrivent pas encore à s’adapter au changement de règlements.
Cependant, la Direction technique nationale (DTN) a amorcé une série de formations afin que les entraîneurs puissent se recycler. « Lorsque nous mettons en place nos formations, mon souhait est que tous les entraîneurs participent pour que le travail soit appliqué au niveau du club », espère Seydou Maïga. Malgré quelques difficultés, le DTN se réjouit du fait que le niveau du rugby burkinabè avance en tenant compte du nombre d’équipes engagées et de la qualité de jeu.
« On est un peu surpris parce qu’on voit qu’il y a de nouvelles équipes qui émergent. J’apprécie cela parce qu’il ne faut pas que ce soit toujours les mêmes qui s’imposent. Quand les petites équipes font leur preuve, c’est une façon de montrer qu’il y a du travail qui se fait », justifie Rolande Borro présidente de la FBR.
Les prochains défis qui attendent alors la fédération, c’est le top 16 du rugby Afrique. Cette compétition est prévue du 6 au 9 septembre 2019. L’équipe nationale va s’atteler à la préparation de ce tournoi après ce championnat.
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