Burkina : Le CSC ouvre l’œil sur les « Télénovelas »

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Le vendredi 27 septembre 2019, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a rencontré les responsables des télévisions publiques, privées et Canal+Burkina. Il était question d’échanger sur le contenu des programmes offerts au public.

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Cette rencontre était l’occasion pour l’institution de régulation d’interpeller les responsables des chaines de télévision sur le problème des « Télénovelas »,  notamment les séries brésiliennes, selon un communiqué diffusé sur la page Facebook de l’institution de régulation.  Le CSC les a invités également à se pencher sur les actions à mettre en place pour limiter les effets négatifs de ces contenus sur le jeune public.

Le CSC a tenu cet échange suite aux nombreuses interpellations par des parents, des organisations de la société civile sur les impacts négatifs de ces « Télénovelas » sur le jeune public burkinabè. Pour eux, ces séries comportant des scènes « peu pudiques » corrompent les mœurs car, diffusées à des heures de forte audience et accessibles au jeune public.

Crypter

L’issue de cette rencontre d’échange, a permis de dégager quelques pistes d’actions pour résoudre la problématique des « Télénovelas ». En effet, pour les deux parties, il est difficile d’arrêter immédiatement la diffusion de ces séries au vue de son important apport financier pour les chaines. Cependant, il est possible de revoir et règlementer les heures de diffusion de ces séries de sorte à les repousser tard dans la soirée ou au moment où les parents sont à la maison.

A cet effet, le président du CSC,  Mathias Tankoano et ses collaborateurs n’ont pas hésité à rappeler l’importance de la mise en place d’un comité de visionnage de films avant leur diffusion sur les chaines et le respect des pictogrammes sur les programmes diffusés. Canal+ a également été invité à respecter les normes burkinabè en bannissant certaines publicités et en cryptant les chaines « Novelas » et « Nollywood » en attendant la fixation des tranches horaires des « Télénovelas » et de rendre la Télévision nationale disponible même sans abonnement.

Ces mesures si toutefois sont appliquées devront servir à promouvoir les productions de séries burkinabè et par conséquent à amener le public burkinabè à délaisser les « Télénovelas » et à s’intéresser plus aux œuvres burkinabè.

Djamila DIALLO (Stagiaire)

Burkina 24    

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