Burkina : « S’ils veulent le peindre en violet, en rouge, en noir, c’est leur problème » (Remis Dandjinou)
Remis Dandjinou et son collègue de l’administration territoriale ont animé le point de presse du gouvernement le jeudi 28 novembre 2019. Le porte-parole du gouvernement est revenu sur les relations entre le Burkina Faso et la France. Il a aussi apporté des éléments de réponses sur les questions liées à la sécurité.
« Il y a des accords militaires qui ont été signés en 2015. Ils ont été renouvelés en 2018 dans des termes totalement différents. Il y a des discussions qui ont abouti à cette signature », a indiqué le ministre de la communication, Remis Dandjinou. Il soutient ainsi l’existence donc des accords entre les deux pays que sont le Burkina et la France. Cependant, le porte-parole du gouvernement n’a pas voulu divulguer le contenu de ces accords.
L’apport de la France dans la lutte contre le terrorisme a été cité comme exemple de cette coopération. « On peut dire que notre armée se bat. Mais on ne peut pas nier que par moment, elle a besoin de cette puissance de feu nécessaire. Au moins deux fois, la force Barkhane a été d’une utilité manifeste », a avoué Remis Dandjinou. Pour lui, cet apport est un fait qu’il ne faut pas négliger.
« C’est pas son argent »
Au delà de ces collaborations, le regard de certains pays sur le Burkina a engendré des commentaires. Selon le ministre de la communication, c’est de la responsabilité des diplomates de protéger leurs ressortissants. Il indique qu’ils sont libres de dire ce qu’ils veulent. « S’ils veulent le peindre en violet, en rouge, en noir, c’est leur problème », a-t-il déclaré. Mais la réalité reste que le Burkina connait des difficultés et sur la question, le porte-parole du gouvernement dit ne pas minimiser cette réalité.
« Même dans le domaine de la défense, les passations de marché sont soumise à un minimum de contrôle », a soutenu le ministre de la communication sur les rumeurs d’achat d’armes. Sans pour autant être catégorique, il a indiqué que le président du Faso n’a pas cette latitude de faire venir des armements. « Un chef d’Etat ne peut dire, je vais payer des armes. C’est pas son argent », s’est-il insurgé.
Revenant sur la question du franc CFA, plusieurs aspects sont à prendre en compte, selon le ministre du ministre Dandjinou. La première est celle économique et la seconde, politique. Le refus du francs CFA est donc une volonté commune à son avis. « Je ne vois pas pourquoi on doit être attaqué pour ça », a lancé Remis Dandjinou.
Basile SAMA
Burkina 24
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