Redevabilité : Le ministère des ressources animales et halieutiques dresse son bilan
Le ministre des ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou, a dressé son bilan. C’était ce samedi 28 décembre 2019 dans une ferme de production halieutique dans la commune de Loumbila dans le village de Bendogo.
Le sous-secteur de l’élevage occupe près de 86% des ménages ruraux. Il contribue pour au moins 26% à la formation de la richesse nationale. En plus, avec une contribution de 18% du PIB l’élevage occupe la 3e place après l’or et le coton.
Pour l’exercice de redevabilité, c’est au bord d’un bassin piscicole, dans la commune de Loumbila, que le ministre en charge des ressources animales a décidé de dresser son bilan. A écouter Sommanogo Koutou, le principal engagement du ministère, était, entre autres, l’accroissement de la productivité et le développement du professionnalisme du secteur.
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« 2 068 projets ont été financés au profit de 2 519 bénéficiaires pour un total de plus de deux milliards de FCFA. L’organisation du 1er salon de l’élevage (SABEL) qui a regroupé plus de 25 000 visiteurs et plus de 600 contrats d’affaire ont été signés. La réalisation de la phase de collecte de la première enquête nationale sur le cheptel a été réalisée. 78 998 producteurs ont été formés en 2019. Plus de 12 000 biodigesteurs dont 1338 réalisés en 2019 sur une prévision de 40 000 à l’horizon 2020 ont été installés. La production de 27 902 tonnes de poisson en 2019 pour un objectif de 30 000 tonnes en 2020 a été effectuée. L’ouverture du cycle d’ingénieur à l’ENESA depuis cette rentrée académique 2019-2020 a été lancée », telles sont, entre autres, les réalisations du ministère entre 2016 à 2019.
Malgré ces résultats, le ministre a affirmé que « nous demeurons convaincus que beaucoup reste à faire ». « L’élevage constitue aujourd’hui un vivier pour tous les adeptes du travail et qui croient à la résilience du pays. Nos actions ont pour finalité de mettre au cœur du dispositif d’accroissement de la productivité l’éleveur à travers les différentes filières organisées en interprofessions », a indiqué le ministre en charge des ressources animales.
Sommanogo Koutou a révélé que l’insécurité a été un des facteurs qui a ralenti les actions du ministère. Pour lui, les régions à fort potentiel d’élevage sont les plus touchées par l’insécurité. En perspective des activités de développement des ressources halieutiques, le ministère se projette dans l’avenir. Il s’agit de la mise en place d’un guichet pour financer les activités de la pêche. Egalement, de produire 15 millions d’alevins et de diffuser une nouvelle souche de Tilapia.
Par ailleurs, le centre qui a servi à la rencontre pour le bilan a bénéficié des présents du ministère. Dieudonné Nikiéma, le promoteur du centre d’expertise et de production de poisson du Faso, a expliqué que la pisciculture est rentable au Burkina Faso. Son unité comprend 16 bassins qui varient entre 600 m2 à 200m2 avec une production annuelle de 25 tonnes. Il produit des carpes et des silures.
Jules César KABORE
Burkina 24
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