Burkina : Plus de 9 milliards de F CFA pour contrer une éventuelle épidémie de Coronavirus (COVID-19)

Le coronavirus apparu en Chine en décembre 2018 a occasionné 2924 décès sur 85 403 cas dans le monde. Au regard de l’urgence de santé publique de portée internationale déclarée par l’OMS, le Burkina Faso se prépare ainsi pour faire face à une éventuelle épidémie. Un plan de préparation et de riposte a été annoncé par les autorités sanitaires ce lundi 2 mars 2020 à Ouagadougou.

Depuis l’apparition du coronavirus, plus de 50 pays ont été touchés. Dans l’optique de contrer cette éventuelle épidémie, le Burkina réagit en préparant un plan de riposte. En effet, des experts se sont réunis depuis plusieurs jours pour élaborer ledit plan de riposte.

La ministre de la santé, Pr Claudine Lougué, a assuré que depuis l’apparition du coronavirus,  le Burkina est en alerte. « Nous surveillons des personnes qui sont venues des pays où l’épidémie a été déclarée. Depuis que nous avons mis le dispositif à l’aéroport, ce sont plus de 13 000 cas que nous surveillons. Nous surveillons également les entrées, grâce une équipe pétrie d’expérience », a-t-elle affirmé en rassurant la population.

D’un budget global de plus de neuf milliards de F CFA (9 001 946 110 FCFA), l’objectif du plan de préparation et de riposte est de réduire la morbidité et la mortalité dues à une éventuelle épidémie de COVID-19 au Burkina Faso.

Alimata Jeanne Diarra/Nama, Représentante résidente de l’OMS, a invité la population au respect des mesures d’hygiène qui ont été recommandées. « Il y a 80% des porteurs de la maladie qui font une forme bénigne, 12% qui font une forme qui peut se compliquer. Il n’y a que 3% qui vont décéder parce que porteurs d’autres maladies qui étaient sous-jacentes. Il faut seulement se préparer », a-t-elle expliqué.

« J’encourage la population. Il ne faut pas paniquer, il n’y a pas lieu de paniquer mais, seulement respecter les consignes », a appelé la Représentante résidente de l’OMS.

Les aspects du plan de préparation ont porté sur plusieurs domaines. Il s’agit, entre autres, des points d’entrée, les équipes d’intervention rapide (EIR), le système de surveillance épidémiologique, le laboratoire et le diagnostic, la gestion et la communication des risques.

Alice Suglimani THIOMBIANO

Burkina 24