Résilience des populations sahéliennes : Le processus de réforme du CILSS enclenché

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La 55e session ordinaire du Conseil des ministres des Etats membres du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) s’est tenue ce jeudi 9 juillet 2020 à travers une visioconférence, sous la présidence du Burkina Faso.

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Plusieurs questions ont été abordées au cours de la 55e session ordinaire du Conseil des ministres du CILSS tenue ce jeudi 9 juillet 2020 sur Zoom. Il s’agit notamment du rapport du Secrétaire exécutif du CILSS ; du rapport de la 27e réunion du Comité régional de programmation et de suivi (CRPS) sur la réforme institutionnelle et organisationnelle du CILSS ; de la situation des mandats des cadres dirigeants du CILSS ; et la date et le lieu du prochain Conseil des ministres.

A écouter le ministre burkinabè de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, les débats ont porté essentiellement sur le processus de réforme du CILSS et sur le renouvellement des cadres dirigeants. « Son opérationnalisation devrait corriger les déséquilibres et les dysfonctionnements organisationnels existants et déboucher à terme sur le rétablissement progressif des équilibres financiers de l’institution dans les trois prochaines années », a affirmé le ministre.

L’impact des actions du CILSS, a-t-il confié, est aujourd’hui perceptible dans plusieurs secteurs de la vie économique de ses Etats et de la Sous-région, en particulier dans les services nationaux de l’agriculture, de l’environnement, des ressources en eau, de la météorologie et du renforcement des capacités humaines des Etats membres.

Il a ajouté avoir noté, « avec fierté », le rôle accru du CILSS dans la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de nombreux projets et programmes, en vue de renforcer la résilience des populations vulnérables.


« Avant cette session, il y a eu le travail des experts qui s’est déroulé du 29 juin au 3 juillet pour pouvoir discuter des différents documents, préparer tous les différents éléments. Ensuite, nous en tant que ministres du CILSS, nous sommes en train de travailler dessus pour préparer la conférence des Chefs d’Etat qui doit valider les différentes propositions. Aujourd’hui, nous sommes donc en train de discuter du devenir du CILSS. Nous travaillons à valider les propositions de réformes pour qu’on puisse mettre en place une nouvelle dynamique ; pour qu’on ait un CILSS nouveau. Sinon, nous sommes tous d’accord par rapport au travail des experts. Le contenu est bon. Quant aux différentes candidatures venues des 13 pays, il faut dire que cela reste confidentiel »

Salifou Ouédraogo

« La mise en œuvre des différents programmes a permis de consolider la notoriété du CILSS en tant que leader technique et scientifique au cœur de la résilience des populations sahéliennes et ouest-africaines. Nous devrions travailler à pérenniser tous les acquis engrangés par notre institution commune. Il faudra travailler à être plus près des Etats et des populations, également travailler surtout avec d’autres organisations sous régionales comme la CEDEAO, l’UEMOA et avoir l’accompagnement des partenaires techniques et financiers que nous remercions », a dit le premier responsable du département burkinabè en charge de l’agriculture.

En rappel, engagé depuis près d’une cinquantaine d’années dans la réalisation de son mandat, « Un autre Sahel est possible », le CILSS accompagne les pays et les populations du Sahel dans la quête d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable.

Il a été créé en 1973, lors de la première grande sécheresse sur la région afin de mobiliser les populations sahéliennes et la communauté internationale autour de l’aide d’urgence et de la mise en œuvre des programmes dans différents domaines : agriculture pluviale et irriguée, hydraulique, environnement, transport, communication.

Le CILSS regroupe treize Etats membres (Bénin, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et le Cap-Vert).

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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